Procédures légales du commerce hors de l’UEMOA

Des opérateurs économiques de l’Ouest  formés

 

Le comité de suivi de rapatriement des exportations a organisé, le 19 décembre 2019 à Bobo-Dioulasso, un atelier au profit des entreprises qui interviennent dans les imports et exports. L’atelier vise à informer et sensibiliser sur les procédures légales du commerce hors de l’UEMOA.

 

Le comité de suivi de rapatriement des exportations entend sensibiliser et informer les entrepreneurs sur la réglementation en matière d’opérations du commerce hors de l’UEMOA. C’est dans cette optique qu’elle a organisé, le jeudi 19 décembre 2019 à Bobo-Dioulasso, un atelier au profit  d’une centaine d’entreprises qui sont dans les imports et exports. Pour le Léboué Coulibaly, représentant le directeur général du trésor et de la comptabilité publique, la  connaissance et le respect de la réglementation des relations financières extérieures de l’espace UEMOA doivent être un impératif pour tout agent économique. « Les pays tirent profit des échanges et de la spécialisation, les industries réalisent d’importantes économies d’échelle, les ménages et les entreprises ont accès à une plus grande variété de produits. Cependant, ces bénéfices ne peuvent être réels que lorsque les activités sont menées dans le respect de la réglementation », a-t-il souligné. Quatre modules ont été abordés au cours de l’atelier. Il s’agit des obligations en matière de domiciliation, d’encaissement et de rapatriement des ventes à l’étranger, des procédures douanières en matière d’importation et d’exportation. Les procédures administratives en amont, en matière de commerce internationale ont été aussi exposées aux participants. En fin l’atelier s’est penché sur les instruments de couverture des risques de change et de prix dans les opérations commerciales et financières avec l’extérieur. A en croire Aicha Bougman, inspecteur du trésor et membre du comité, c’est un constat qui a motivé l’organisation de cet atelier. « Les recettes d’exportations doivent être rapatriées au Burkina Faso sous forme de devises. Mais nous avons constaté qu’il y a des entreprises qui n’arrivent pas à respecter la réglementation en matière de domiciliation et de rapatriement. C’est pour cela nous avons trouvé que c’est important d’aller vers ces structures pour d’abord leur faire comprendre les dispositions règlementaires et législatives qui  existent en matière de domiciliation et d’encaissement. Et aussi prodiguer des conseils à ces entreprises-là », a expliqué madame Bougman qui précise que toutes les  opérations d’exportations doivent passer par une banque de la place. Le comité de suivi de rapatriement des exportations existe depuis 2013 et regroupe  les huit (08) Etats membres de l’UEMOA.

Christophe DA

 (Collaborateur)

Franck Kafo E. ZERBO

(Stagiaire)

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