Pires formes de travail des enfants

Des leaders d’opinion et les acteurs de la chaine pénale des Cascades outillés

 

La direction régionale des droits humains et de la promotion civique des Cascades a organisé, le 12 septembre 2019 à Banfora, une session de sensibilisation sur les droits de l’enfant en relation avec la traite et les pires formes de travail de l’enfant au profit des leaders d’opinion et des acteurs de la chaine pénal.

 

Cette session de formation vise à informer et à sensibiliser les leaders d’opinion et les acteurs de la chaine pénale sur la persistance du phénomène de la traite et les pires formes de travail des enfants dans la région des Cascades. Selon Abdoul Moumouni Ouédraogo, directeur régional des Droits Humains et de la Promotion civique des cascades, la région des cascades est une région frontalière qui doit être outillé avec les moyens conséquents pour pouvoir lutter contre cette forme d’exploitation humaine. A l’en croire, on rencontre ce phénomène le plus souvent dans les sites d’orpaillage, dans les champs de coton alors que les cascades regorgent d’énorme potentiel. Afin de permettre aux participants de cerner tout l’enjeu de cette session, Abdoul Moumouni Ouédraogo a fait une présentation sur  « les généralités sur les droits de l’enfant ». Une autre communication a été faite sur « Le cadre juridique et institutionnel de la protection contre les pires formes de travail des enfants »  par Napouswendé Hippolyte Ouédraogo, procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Banfora. Il a salué la tenue de cette session qu’il a qualifiée de cadre de concertation et de partage d’expériences qui permettra selon lui, aux participants de connaitre leur rôle sur le droit de l’enfant. M Nibebar  Da, contrôleur des gardes de Sécurité pénitentiaire (GSP), représentant le directeur de la Maison d’arrêt et de Correction de Banfora (MACB) a remercié les responsables du ministère des Droits Humains et de la Promotion Civique pour cette initiative qui les a éclairés selon lui, sur le rôle qu’ils doivent jouer dans la protection des enfants. Il a aussi invité les participants à être des relais auprès de la population.  Mme Mariam Bonkoungou, présidente de l’Association Ramziya pour le Développement, l’une des participantes, a soutenu pour sa part, qu’elle a compris qu’il fallait forcement protéger les droits des enfants parce que ce sont des citoyens de demain. Pour elle, cette formation est un plus, d’autant qu’elle va augmenter son champ d’information. « Nous sommes le relais désormais, on va informer les autres femmes, les structures et les associations afin que nous contribuions ensemble à lutter contre ce phénomène », a-t-il martelé. Quant à Boubakary Traoré, secrétaire général de la région des cascades, représentant, la gouverneure, il a salué les participants pour leur engagement en faveur des droits de l’enfant et leur disponibilité à accompagner les autorités dans la quête de l’effectivité des droits de l’enfant au Burkina Faso en général et dans la région des cascades en particulier.

Frédéric OUEDRAOGO

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