Camp vacances ODJ à Gaoua
Espace de formation de la jeunesse
La 10e édition du camp jeunesse de l’Organisation démocratique de la jeunesse du Burkina Faso (ODJ) a refermé ses portes, le samedi 7 septembre 2019 à Gaoua.
La 10e édition du camp jeunesse de l’Organisation démocratique de la jeunesse du Burkina Faso (ODJ) s’est tenue, du 3 au 8 septembre 2019 à Gaoua. La cérémonie de clôture a eu lieu dans la soirée du samedi 7 septembre 2019. La rencontre a regroupé 607 jeunes venant des différentes couches sociales des 13 régions du pays des Hommes intègres. Selon le président du bureau exécutif national de l’ODJ, Gabin Korbéogo, ce camp est un cadre de formation politique et de débats. Cela afin de faire des participants des acteurs à même de prendre en main leur destin et contribuer à la lutte du peuple burkinabè. Pour ce faire, il a confié que la rencontre a permis de tenir des ateliers de formation. Parmi les ateliers de formation l’on peut citer l’initiation à la fabrication des chaussures, le savon liquide et les colliers, etc. En plus, il y a eu la conception et la mise en scène des pièces de théâtre, l’enseignement de l’apiculture, les B.a.-ba du secourisme et autres. Au regard de l’engouement, des participants à toutes activités, le président de l’ODJ se dit satisfait. Aussi, a-t-il laissé entendre, le camp en plus d’être un lieu de formation, a contribué à faire tisser des liens de fraternité. Par ailleurs, Gabin Korbéogo a invité les participants à faire sien les valeurs défendues par son organisation et de travailler à renforcer les structures de bases dans les différentes localités du Burkina Faso. Ce camp est un rendez-vous du donner et du recevoir. Cela est reconnu par les participants comme, Ramatou Yaro. Pour sa part, elle a remercié la tenue du camp mais regrette la perte deux membres de l’organisation de la province du Yagha. Aussi, elle reconnait que le regroupement lui a permis d’acquérir des connaissances sur le plan politique, socioprofessionnel et de partager des expériences dans divers domaines. Car cela permettre de son avis, de mobiliser davantage la jeunesse pour les combats pour la vérité et une justice sociale pour tous les burkinabè. Pour sa part l’enseignant, Fidèle Somé pense que le camp lui a été bénéfique. « Ainsi en exemple nous avons pris conscience de l’engagement des membres vus l’immensité des actions à accomplir pour le bien être des habitants des villes et campagne du Burkina Faso », a-t-il indiqué.
Evariste YODA
