Suspension de l’importation du sucre et de l’huile alimentaire

 

Les industriels des Hauts-Bassins saluent une mesure « patriotique »

 

La section territoriale de l’Ouest du Groupement professionnel des industriels (GPI), a tenu une conférence de presse, le jeudi 12 septembre 2019 à Bobo-Dioulasso. Lors de cette conférence, les acteurs ont loué la récente mesure gouvernementale, suspendant l’importation de l’huile alimentaire et du sucre.

 

Le communiqué du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, publié le 9 septembre 2019, a été bien accueilli par les industriels de la zone de l’Ouest. C’est ainsi que sous la direction de la section territoriale de l’Ouest du Groupement professionnel des industriels (GPI), ils ont tenu une conférence de presse sur le sujet, le jeudi 12 septembre 2019, à Bobo-Dioulasso. Ledit communiqué concerne une mesure prise pour suspendre la délivrance des autorisations spéciales d’importation d’huile alimentaire et de sucre, et ceci, jusqu’à nouvel ordre. Selon le principal conférencier du jour, Hayouba Niaoné, par ailleurs directeur général de la Société africaine de pneumatique (Sap Olympic), la mesure a apporté une réponse concrète à la mévente que connaissent les industries nationales. Une mévente qui s’explique simplement, aux yeux des conférenciers, par la concurrence déloyale. Pour Hayouba Niaoné, la nouvelle mesure est « historique et salutaire » certes, mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt. « Le problème d’écoulement est et reste un problème commun à tous les produits industriels de fabrication locale », a-t-il fait remarquer. D’où son plaidoyer pour que l’autorité élargissent la mesure à d’autres produits, parmi lesquels les pneumatiques et les chambres à air pour engins à deux roues. Les journalistes ont voulu savoir si les industries locales seront à mesure de satisfaire la demande nationale, étant donné qu’elle ne produise qu’une fraction de cette demande. A cette préoccupation, les conférenciers ont répondu par la négative. Pour eux, leur objectif n’est pas d’interdire toute concurrence avec les produits importés. Ils s’attendent plutôt à ce que cette mesure « temporaire » permette d’assainir le secteur industriel pour une concurrence loyale. « L’industrie burkinabè ne craint pas la concurrence quand celle-ci est loyale », a lancé Hayouba Niaoné.

Alpha Sékou BARRY

Bienvenue Félicité LODOUN

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