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Boulgou

Organisation démocratique de la jeunesse

Les militants réclament justice pour Cissé  Fahadou et Balima Hama

Tenkodogo, (AIB) – L’organisation démocratique de la jeunesse du Burkina Faso (ODJ), section du Boulgou a organisé, un meeting début août devant le Haut-commissariat de Tenkodogo. «Les rouges» réclament que toute la lumière soit faite sur l’assassinat de leurs camarades à Sébba.

«Le 31 mai 2019, Cissé  Fahadou et Balima Hama sont retrouvés morts à l’entrée de Sébba, criblés de balles.  Tous deux des militants de l’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ), ils se rendaient à une rencontre avec le Haut-commissaire de la province du Yagha. Ces morts viennent s’ajouter à une longue liste d’assassinats ciblés et de tueries de masse», ont dit dans leur déclaration liminaire, les responsables de l’ODJ, section du Boulgou. Dans le message lu par le secrétaire général de la section du Boulgou, Balima Thiophane, les «rouges» ont longuement débattu de la question du foncier, les déguerpissements sauvages et de l’accaparement des terres aux paysans. Les militants interpellent les autorités administratives et communales à prendre des mesures adéquates pour reloger les populations de Yorghin et Hamdalaye, zone de l’ancien aérodrome. «En effet, le maire de la ville de Tenkodogo, Harouna Ouelgo qui a acté le déguerpissement de la population sur le site retenu pour la construction de la cité du 11 décembre 2019 dont les festivités se tiendront à Tenkodogo, se dit être incapable de trouver un endroit pour leur relogement», a indiqué Thiophane Balima. L’ODJ appelle également la SONATUR à restituer les terres ou à défaut, de dédommager conséquemment les populations de Gangla à Garango. Pour Guégali Moussa, un ex-résident de la zone SONATUR de Garango «le problème de la SONATUR nous touche tous à Garango». Selon lui, ‘’le député-maire de  Garango et un conseiller sont venu informer les habitants de la zone, de la reprise des travaux, promettant que la SONATUR allait dédommager la population qui vit dans la zone et ceux également qui avaient leurs terres cultivables par des parcelles’’. Depuis 2004 jusqu’à aujourd’hui rien est fait. «On demande par ailleurs à la Sonatur de venir à la rencontre des habitants de Garango pour trouver d’éventuelles solutions», souhaite M. Guégali Moussa. Au cours de leur meeting, les militants ODJ ont lancé un appel à l’ensemble de la jeunesse burkinabè et à la population en générale, à l’unité, car ‘’seule l’unité de notre peuple peut venir à bout du terrorisme et garantir les libertés fondamentales’’.

Maïmouna YAMEOGO

(Stagiaire)

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