Université catholique de l’Afrique de l’Ouest de Bobo-Dioulasso

Des journées pour promouvoir la recherche et l’innovation

 

L’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest/ Unité universitaire de Bobo-Dioulasso (UCAO/UUB) a organisé, les 7 et 8 juin 2019, la première édition de ses journées de recherche et de l’innovation (JRI), sous le thème : « Quelle politique de recherche pour accompagner les mutations sociales en Afrique ? ».

 

« Quelle politique de recherche pour accompagner les mutations sociales en Afrique ? ». C’est sous ce thème que se sont tenues, les 7 et 8 juin 2019 à Bobo-Dioulasso, les premières journées de la recherche et de l’innovation (JRI) de l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest/Unité universitaire de Bobo-Dioulasso (UCAO/UUB). Selon le président de l’UCAO/UUB, l’abbé Edouard Adé, les  journées de la recherche et de l’innovation ont été pensées afin de mettre en exergue une dimension importante de l’université : la recherche. « Cette dimension est importante dans un continent qui est en émergence, qui aspire à travers des plans de développement à assurer le mieux-être des populations », a-t-il poursuivi. A en croire l’abbé Adé, pour prétendre aux qualificatifs d’université, il faut nécessairement promouvoir la recherche.  C’est pourquoi,  avec les enseignants et les partenaires permanents de la « jeune » université, ces journées de recherche et de l’innovation ont été initiées. Les équipes de recherche des étudiants de l’UCAO ont réussi à mettre en place des produits primés à la fois au plan national et international. Dans le cadre de ces journées, les enseignants et les étudiants ont exposés leurs travaux de recherche. « Nous voulons valoriser les produits primés et encourager les étudiants à persévérer, car c’est à travers la recherche et de l’innovation que l’auto entrepreneuriat peut être promu », a indiqué l’abbé Adé.   Avant de faire savoir que l’UCAO ne veut pas rester en marge de ce projet qui préoccupe l’Afrique. Le représentant du ministre en charge de la recherche scientifique et de l’innovation, Issa Tapsoba, par ailleurs, directeur général de la recherche scientifique et de l’innovation s’est réjoui de cette initiative, qui de son avis, doit durer dans le temps. Car, a-t-il déclaré, une université, c’est la formation et la recherche. Par ailleurs, M. Tapsoba a exhorté les étudiants et enseignants de l’UCAO à s’investir davantage dans la recherche.

Boudayinga J-M THIENON

Légendes :

 

Selon le président de l’UCAO/UUB, l’abbé Edouard Adé, à travers la recherche et de l’innovation, l’auto entreprenariat peut être promu. (P 34)

 

 Les étudiants ont exposés leurs travaux de recherche lors des journées de recherche et d’innovation. (P 33)

 

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Cadre de concertation provincial du Noumbiel

 

Les forêts et les produits dérivés au cœur des préoccupations

 

Le Cadre de concertation provincial du Noumbiel a tenu, le mardi 28 mai 2019 à Batié, sa 2e session ordinaire de l’année en cours. Cette session a porté sur la présentation du projet de création de la forêt botanique de Bonkolou (commune de Boussoukoula) et la présentation du projet d’appui à la valorisation des produits forestiers non ligneux.

 

Deux communications ont marqué la deuxième session du Cadre de concertation provincial du Noumbiel, le mardi 28 mai 2018 à Batié. La cérémonie a été  présidée par  le   haut-commissaire de la province, Thomas Yampa. La première communication sur la présentation du projet de création d’un jardin botanique à Bonkolou dans la commune de Boussoukoula a été présentée par le président des jeunes producteurs du Noumbiel, Dabouo Boris Dah. Dans sa présentation, il ressort que  ce sont 5 hectares de terrain qui ont été délimités pour le jardin botanique et cela de concert avec le conseil municipal de Boussoukoula. Mieux, les propriétaires terriens ont ajouté 2 hectares pour le projet. « Le choix ce jardin botanique à Bonkolou s’explique par la proximité du village avec la forêt classée de Koulbi », a laissé entendre M. Dah. « Il s’agira de protéger les espèces déjà existantes et d’en apporter d’autres jugées utilitaires », a-t-il ajouté. Le maire de Boussoukoula, Houmité Hien a exprimé sa satisfaction pour le  choix de sa commune pour abriter ce jardin botanique. « Ce projet va permettre aux populations de trouver sur place, des plantes pour se soigner et surtout leur permettre d’améliorer leurs revenus », a-t-il conclu. Le projet est financé par le sous projet d’appui aux populations  dépendantes  des forêts (PAPF) à hauteur de 30 900 000 F CFA  plus 1 000 000 de F CFA représentant l’équivalent d’un apport en nature laissé à la charge des bénéficiaires. La durée de vie du projet est de 13 mois (novembre 2018 à novembre 2019). A terme, le projet devra profiter à plus de 500 personnes, la population de Bonkolou, bénéficiaire direct et à l’ensemble de la population de Boussoussoula, bénéficiaire indirect estimée à plus de 10 600 âmes. La création de ce jardin botanique devra également permettre l’amélioration  la diversité floristique dans le village de Bonkolou. En outre, elle va permettre d’améliorer la gestion foncière en milieu rural, des ressources naturelles et surtout d’améliorer les revenus des ménages. Une autre communication a concerné la valorisation des produits forestiers non ligneux. Elle a été  présentée par le directeur provincial en charge de l’environnement du Noumbiel, Sié Jean De Dieu Dah. Il ressort de sa présentation que dans le cadre de l’exécution du PFLN phase 2, « TREE AID » et son partenaire l’Association pour la promotion féminine de Gaoua (APFG) ont entrepris de former et d’équiper plusieurs associations féminines dans les communes du Poni et du Noumbiel.  Aussi, des pépiniéristes ont été formées. Des compétences ont été également mobilisées pour la bonne exécution du programme. Pour Sié Jean De Dieu Dah, l’objectif des actions est de renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et d’ améliorer durablement  les revenus des ménages ruraux. Cela, à travers la gestion durable et la valorisation des produits forestiers non ligneux. Le président de séance, le haut-commissaire de la province du Noumbiel, Thomas Yampa, a salué la tenue du cadre de concertation. De son avis, la valorisation des ressources naturelles contribue à conscientiser les populations qui vivent à proximité des forêts à mieux les exploiter de façon durable et parcimonieuse.

Aboubacar OUEDRAOGO

AIB/Batié

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