Loropéni: Ciné Bus vulgarise les valeurs culturelles par le cinéma
Le projet Ciné Bus a organisé une projection cinématographique suivie de débats dans 12 villages de la commune rurale de Loropéni. Et c’est dans le village de Lokosso-Gan que le projet a clos ses activités dans de la soirée du jeudi 28 février 2019.
Pour vulgariser et perpétuer les valeurs culturelles burkinabè et africaines, le projet Ciné Bus passe par le cinéma.
A cet effet, des projections de films suivies d’échanges ont été organisées dans 12 villages de la commune rurale de Loropéni pendant un mois.
Ce jeudi 28 février 2019 à Lokosso-Gan, une localité de la commune rurale de Loropéni, est intervenue la fin de ces activités de rapprochement et de vulgarisation de la culture burkinabè et africaine par le cinéma.
Des activités de Ciné Bus, ont permis ainsi de visiter 70 villages pour l’édition 2018 sur toute l’étendue du territorial national.
Et à l’occasion de la séance de clôture, les habitants de Lokosso-Gan n’ont pas manqué d’apprécier l’un des films projetés. Il s’agit du film intitulé « forêt de Niolo » du réalisateur burkinabè Adama Rouamba projeté dans la cours de l’école du village.
Ce film évoque un différend foncier qui oppose les habitants de Niolo à un riche halogène. Les cinéphiles de la soirée ont salué l’engagement du projet Ciné-Bus.
C’est ainsi que pour Nadomè Farma qui a suivi quelques projections à travers une douzaine de villages de la commune, a loué cette activité.
«Nous vivons dans un milieu rural et nous n’avons pas accès aux films africains» a-t-il déclaré.
Il ajoute que c’est une première pour lui d’être spectateur de ce type d’activité. Pour ce faire, il invite les initiateurs de Ciné-Bus à pérenniser l’activité car cela aide à éveiller les consciences des populations.
Il en est de même pour Agnès Farama qui a laissé entendre que les activités du Ciné-Bus l’ont permis de visionner le film : « Bayiri » du burkinabè Saint Pierre Yaméogo.
Quant à la coordonnatrice du projet Ciné-Bus Delwendé Nadège Naré, elle a affirmé que les objectifs recherchés sont atteints.
« Par Ciné-Bus nous voulons rapprocher les populations rurales de la culture cinématographique » a-t-elle martelé.
En plus, la coordonatrice a souligné que le choix est porté sur les films africains surtout burkinabés car ces populations n’ont pas un accès facile à ce type de cinéma.
Par ailleurs Delwendé Nadège Naré a salué les réalisateurs des films parce qu’ils ont été gracieusement offerts.
Elle a aussi remercié l’Ambassade de la République fédérale d’Allemagne, pour l’accompagnement financier du projet.
Agence d’information du Burkina
Evariste YODA
