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Barrage de Samendeni

Des activités menacent la survie de l’infrastructure

 

Le Programme de développement intégré de la vallée de Samendeni (PDIS) a organisé un atelier de restitution de l’état  des lieux de l’occupation de la bande de servitude du barrage, ce mardi 5 mars 2019 à Bobo-Dioulasso. Présidé par le secrétaire général de la région des Hauts Bassins Sayouba Sawadogo, cet atelier vise à interpeller les riverains sur les activités qu’ils mènent aux abords du barrage. Des activités qui auront un impact négatif sur la survie du barrage si rien n’est fait.

 

La mise en eau du barrage de Samendeni a été faite le 7 juillet 2017. Moins de deux ans après, la survie du barrage inquiète déjà les techniciens. En effet, les occupants de la bande de servitude qui pratiquaient les activités maraichères ont été indemnisés. Mais force est de constater que ces mêmes populations sont revenues et pratiquent des activités qui ont une influence sur l’infrastructure, regrette le secrétaire général des Hauts Bassins, Sayouba Sawadogo. Afin de mieux protéger le barrage, le Programme de développement intégré de la vallée de Samendeni (PDIS) et ses partenaires ont fait une restitution, ce mardi 5 mars 2019 à Bobo-Dioulasso, d’une étude qu’ils ont mené au cours des missions de contrôle. Selon le directeur régional de l’eau et de l’assainissement des Hauts Bassins, Cyprien Wendémi Tizambo, le barrage de Samendeni est l’un des plus grands projets du Burkina Faso.

Malheureusement, regrette-t-il, les activités que mènent les riverains entrainent l’ensablement, du barrage donc sa pérennité. A cela, s’ajoute  les insecticides et les pesticides non homologués qu’utilisent les maraichers impactent sur les ressources halieutiques. Dans les quêtes de solutions, le directeur général de l’agence de l’eau du Mouhoun Saidou Kanazoé, a plaidé qu’il y ait des balises pour délimiter la bande de servitude, ce qui n’est pas le cas actuellement.

Ce qui fait a-t-expliqué que les gens ne savent pas qu’ils ne doivent pas travailler dans cette zone. « Après la délimitation de la bande  avec des balises, nous allons procéder à des campagnes de sensibilisation pour que les populations sachent pourquoi on les empêche d’y travailler », souhaite-il.  Et de poursuivre que c’est un travail qui se fera avec d’autres acteurs, tels l’agriculture, la pêche, la police de l’eau et aussi les agents de sécurité. Après cette étape, aucune personne n’aura une raison pour faire quoi que ce soit. A l’issue de cette campagne, s’il y a toujours  des indélicats, la répression pourrait être un recours, a conclu le directeur général de l’agence de l’eau du Mouhoun.

Albert Sankara

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