Echos de l’Ouest
*Le jardin de la Renaissance est-il transformé en maquis ?
La question mérite bien d’être posée au regard des travaux d’aménagement actuel et de la métamorphose dont ce site est en train de subir ces derniers temps. Jadis très admiré par un certains public en quête de quiétude et mordu à la biodiversité, le jardin public est resté plongé pendant longtemps dans une léthargie, avant d’être repris en 2014 par Giovanni Pittalis, un promoteur Italien. Rebaptisé jardin de la Renaissance en novembre 2014, ce jardin a retrouvé son lustre d’antan, et ce grâce aux investissements consentis par l’italien. Malheureusement, juste quelques trois ans après, il est retombé dans un délabrement avant qu’il ne soit de niveau en chantier. Mais les aménagements en cours, inquiètent plus d’une à Bobo-Dioulasso. En clair, ce site baptisé on ne s’est comment « pata pata », a été transformé en maquis, donc détourné de sa vocation première de refuge pour les adeptes de la nature et de la fraicheur du marigot Houet. Un concert inaugural, y est déjà annoncé le 3 mars prochain.
*Des experts du projet cantines scolaires dans des écoles à Bobo-Dioulasso
Trois experts du projet cantines scolaire du ministère en charge de l’éducation nationale ont séjourné dans certaines écoles de Bobo-Dioulasso, hier jeudi 14 février 2019. Ce séjour fait suite à une vague d’agitation des directeurs d’écoles pointant du doigt, l’odeur et la couleur de l’huile fournie aux cantines par la commune de Bobo-Dioulasso. Cela avait conduit le ministère a dépêché sur place, des experts pour prélever des échantillons de l’huile indexée pour des analyses de laboratoires poussées à Ouagadougou. Cette fois-ci, c’est avec les résultats de laboratoires en main qu’ils ont fait la ronde des écoles afin de rassurer tout le monde que « l’huile n’a aucun problème à la consommation ». Voilà qui vient apaiser les esprits et de permettre la reprise de la préparation dans des cantines qui avaient été suspendue sine die, en fin décembre 2018, dans la plupart des écoles de la CEB Bobo III.
*Violation des droits humains : Le MBDHP/Houet interpelle le gouverneur des Hauts Bassins
La section du Houet du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) a adressé une lettre « d’interpellation et de protestation » au gouverneur de la région des Hauts-Bassins. Dans cette lettre datée du 12 février 2019, le MBDHP proteste contre la situation sécuritaire dans la région qui ne cesse de s’aggraver. « Cette insécurité se manifeste par des attaques terroristes, des attaques à main armée et les actes de violations des droits humains posées par les forces de défense et de sécurité (FDS) sur des citoyens », peut-on lire dans la lettre. La missive illustre qu’: « En effet, le jeudi 17 janvier 2019, suite à la réponse à une manifestation de jeunes à Orodara consécutive à l’assassinant d’un citoyen par un gérant de kiosque à café récidiviste, la police nationale a fait usage d’arme à feu occasionnant cinq morts et des blessés. Le lundi 4 février 2019, suite à la démolition des habitations spontanées et du site maraîcher situés dans le domaine du camp militaire sans mesure d’accompagnement, la police a encore fait usage d’arme à feu occasionnant des blessés graves ». A cet effet, le MBDHP à travers ladite lettre, condamne la destruction des habitats et du site maraîcher sans mesures d’accompagnement. Par ailleurs, le MBDHP dit tenir les autorités pour seules responsables des violations des droits humains et de la dégradation de la cohésion sociale. C’est pourquoi, il appelle le gouverneur à la prise des mesures idoines afin que de tels actes cessent définitivement.
*Un acte de décès signé en lieu et place d’extrait de naissance à Wolokonto
Un acte de décès a été établi en lieu et place d’un extrait d’acte de naissance. Cela s’est passé dans la commune rurale de Wolokonto. En effet, parti à la mairie de cette localité pour se faire établir un extrait d’acte de naissance, monsieur Sourabié, malheureusement analphabète de son état, y est ressorti avec son propre extrait de décès. L’extrait d’acte de décès délivré le 07 février 2019, a été signé par le premier adjoint au maire. C’est finalement à Banfora, qu’un frère du fameux « défunt » a décelé cette erreur qui a pu échapper à toute une administration. Ceci explique qu’il faut encore du chemin à la communalisation intégrale. En rappel, M. Sourabié sollicitait un extrait d’acte de naissance auprès du service d’état civil de cette mairie, pour compléter son dossier de demande d’un casier judiciaire. Cette pièce devrait servir à son tour pour la composition de son dossier de demande d’un registre de commerce.
* Kadré Désiré Ouédraogo à Bobo-Dioulasso ce week-end
L’ancien Premier ministre du Burkina Faso, Kadré Désiré Ouédraogo sera ce weekend à Bobo-Dioulasso. Selon notre source, M. Ouédraogo participera à l’assemblée générale du groupe d’initiative KDO 2020, groupe composé de militants du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), la Nouvelle alliance du Faso (NAFA)… Kadré Désiré Ouédraogo viendrait répondre à l’appel de de ce groupe qui l’invite à se présenter à l’élection présidentielle de 2020. Au cours de son séjour, l’ancien Premier ministre rendra visite aux autorités administratives, coutumières et religieuses de Bobo-Dioulasso. Lors de sa visite chez l’iman de Dioulassoba et l’archevêque de Bobo-Dioulasso, il est prévu des remises de dons symboliques pour les réhabilitations de la vieille mosquée de Dioulassoba et la cathédrale Notre Dame de Lourdes. Son agenda prévoir également un geste pour la réhabilitation de la mairie de la ville.
