Burkina-FESPACO-Cinquantenaire

Cinéma : Le responsable du Fespaco émerveillé par la qualité des films documentaires en lice

Ouagadougou, 25 janv. 2019-(AIB)- Le délégué général du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), Ardjouma Soma a salué vendredi,  la qualité des films documentaires en lice pour la 26 édition, prévue du 23 février au 2 mars 2019.

«Il y a quelques années, les documentaires de création étaient un genre très rare dans le continent africain et cela était certainement dû aux problèmes de démocratie qui n’étaient pas véritablement mis en route. Aujourd’hui il n’y a pas de sujets tabou. Les sujets sont variés, les créateurs s’attaquent un peu à tout de plus en plus. La limite est en train de devenir très fine entre le film de fiction et le film documentaire », a déclaré Ardjouma Soma.

Le délégué général du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) s’exprimait vendredi lors d’une conférence de presse, annonçant le programme officiel de la 26 édition (23 fév. 2 mars).

D’après lui,  à partir des faits réels, les cinéastes prennent des positions et s’impliquent dans des sujets d’intérêts communs pour le développement des pays africains.

« Les réalités sont à la  limite fixées pour donner le point de vue de l’auteur », a-t-il signifié.

Ardjouma Soma a fait savoir que dans la catégorie de films de fictions, existent des films audacieux qui sont traités et qui permettent de montrer comment les créateurs, des artistes africains vois leurs continent pour situer leur propre patrimoine.

165 films dont 23 de réalisateurs  burkinabè sont en lice, à savoir 3  films longs métrages , 3  films documentaires longs métrages, 5  films courts métrages, 3  films documentaires courts métrages, 4 films séries télévisées, 3  films des écoles africaines et 2 en films d’animations.

  1. Soma a précisé que la sélection des films s’est faite sur des critères de bases qui figurent dans le règlement, tel que le genre de film en termes de durée, en termes de format, en termes d’âge pour les différentes œuvres. Et une fois que ces premières conditions sont remplies, ils sont éligibles.

«Si toutefois le nombre de film sont élevé, il faut passer à d’autres phases tels les critères  artistiques et techniques », a-t-il laissé entendre.

M.Soma invite les festivaliers à visiter à l’avance les site-web du FESPACO pour faire le choix des films qu’ils souhaiteront regarder en fonction de leur programme et des dispositions seront prises pour mettre dans le mois de février, toutes les informations concernant les programmations des films.

Pour le Président du comité national d’organisation, Yacouba Traoré,  c’est un défi qui se prépare aujourd’hui.

Pour lui, réussir cette 26e édition qui coïncide avec le cinquantenaire, c’est confirmer Ouagadougou dans sa place tournante de cinéma en Afrique.

«Nous voulons faire de  ce cinéma, un moment de télévision», a-t-il souligné.

Agence d’Information du Burkina

cak/ata

 

 

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