
Vie associative
L’Union Béogo Néeré obtient l’aval de partenaires
Ouagadougou ( AIB) – Dans le cadre du projet Go-in Burkina, une délégation de l’Union européenne et de la coopération monégasque étaient, le samedi, 08 Décembre 2018, au centre de l’Union BEOGO NEERE des productrices des produits du karité (UBNPPK) à Toudoubwéogo, au secteur 20 de Ouagadougou. Les partenaires, au cours de cette visite de projet ont donné leur accord à soutenir les actrices de cette filière afin de booster leurs activités.
L’Union BEOGO NEERE des productrices des produits du karité veut accroitre sa production annuelle du karité. Pour atteindre cet idéal, ses femmes qui travaillent dans la collette et la production de noix de karité ont besoin d’équipements. Ce samedi 08 Décembre 2018 cette demande a été entendue par des représentants du projet Go-in Burkina, financé par l’Union européenne et la coopération monégasque. Ce projet qui, intervenant dans les filières des produits forestiers non ligneux, a donné son quitus suite à un appel à projet lancé par l’union en mai dernier pour l’acquisition d’une barate avec un groupe électrogène.
«Son projet a été jugé pertinent et très intéressant afin d’augmenter la production du beurre du Karité biologique. Après la visite terrain nous avons décidé d’attribuer à l’union la subvention qu’elle avait demandée », a indiqué, la cheffe du projet Go-in /GRET, Sophie PELLETIER. Elle a également précisé que sur 150 dossiers déposés à l’appel à projet une trentaine a été retenue à l’issue de l’ensemble du processus. « Maintenant nous allons passer à une signature d’un contrat entre le Gret, une ONG qui met en œuvre le projet Go-in et les bénéficiaires de la subvention », a-t-elle précisé. A l’en croire, la signature de ce contrat entre les deux partis est prévue au mois de janvier prochain.
A l’issue de cette signature l’union va bénéficier d’un appui technique pour étudier le choix des équipements. La présidente de l’UBNPPK, Joséphine Ouédraogo a exprimé sa satisfaction pour cet accord car dit-t-elle, « ce n’est pas facile d’avoir des partenaires pour appuyer les femmes dans ses activités ». Pour elle l’acquisition de la nouvelle barate va permettre d’augmenter la capacité de transformation qui est actuellement d’une tonne d’amendes de karité par jour. Le groupe permettra d’assurer le fonctionnement régulier de la barate dans la mesure où la zone n’est pas couverte par le réseau Sonabel. « Nous prenons l’engagement de bien entretenir les équipements une fois acquis car cela permettra de réduire davantage la pénibilité du travail », a-t-elle assuré. L’union Béogo Néeré, créée en 2013, fonctionne avec environ 1000 membres à travers ses différentes associations.
Nida Ouédraogo