Financement des dépenses récurrentes de l’Etat
Un nouveau projet présenté aux acteurs de la région du Centre
La Direction régionale de l’économie et de la planification du Centre a présenté le vendredi 14 décembre 2018 à Ouagadougou, un nouveau projet d’urgence à ses acteurs locaux relatif aux financements des dépenses récurrentes de l’Etat.
Le contexte d’insécurité, notamment les attaques terroristes et le déficit alimentaire au Burkina Faso, a nécessité la mise en place de nouveaux projets au profit des populations. C’est ce qui a justifié la mise en œuvre du projet d’urgence de financements des dépenses récurrentes de l’Etat dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la sécurité alimentaire.
Cette initiative gouvernementale, en coopération avec la Banque mondiale, va permettre de financer ses dépenses afin de répondre aux préoccupations des Burkinabè. Selon le représentant du gouverneur du Centre, Bom Jean-Baptiste Somé, la rencontre consiste à informer les participants de la mise en place d’un nouveau projet au Burkina pour financer les services sociaux de base. D’après M. Somé, l’atelier de présentation aussi consisté à recueillir les préoccupations des intervenants aux fins de mettre en place un projet efficace et efficient. Il a précisé que ce projet d’urgence de financements des dépenses récurrentes de l’Etat, fruit d’une collaboration avec l’institution financière mondiale, est d’un montant total de cinquante-cinq milliards de FCFA.
L’atelier regroupe les autorités locales, les organisations de la société civile, les acteurs de la santé, de l’éducation et celui de la sécurité alimentaire. « Tout projet qui entre dans le domaine social est la bienvenue parce qu’il est très bien et que nul ne peut, à lui seul, satisfaire les besoins des populations », a- t-il laissé entendre. Bom Jean-Baptiste a, en outre, félicité la Banque mondiale qui accompagne le pays des Hommes intègres pour l’atteinte de ses objectifs de développement. Il a également souligné que cette aide de la Banque mondiale va permettre à l’Etat de poursuivre le financement des secteurs sociaux de base au Burkina.
Les objectifs du projet qui couvre les régions du Centre-Nord, de l’Est et du Sahel ainsi que sa durée de mise en œuvre ont également fait l’objet d’échanges. Le projet, note-t-on, est un soutien crucial dans ce contexte actuel d’insécurité lié aux attaques terroristes et au déficit alimentaire dans notre pays. Il dure trois ans et démarre d’ici à la fin de l’année 2018.
Nida OUEDRAOGO