Pouponnières « Den Kanu » et le CAED
L’artiste Adama Dramé offre des dons aux enfants
L’artiste percussionniste, Adama Dramé est sensible à la situation des enfants recueillis dans les pouponnières « Den Kanu » et le « CAED ». Il leur a offert, le vendredi 7 décembre 2018, et pour la dixième année consécutive, des dons en nature.
Le personnel du Centre d’accueil des enfants en détresse (CAED) du secteur 24, entouré du directeur Daniel Zoubga, avait le sourire en cette matinée, du vendredi 7 décembre 2018. Cette année, cela fait en effet, la deuxième fois que l’artiste Adama Dramé vient les rendre visite, les mains chargées de dons. Des dons composés de lait, de savon de toilette et de lessive, de couches pour bébé, de jus d’ananas et de beurre de karité. « C’est un geste noble, depuis dix ans, il n’a jamais oublié les enfants », a confié le pasteur-directeur, Zoubga, qui ne manque pas de relever qu’«il contribue énormément à la prise en charge des enfants ».
Au total, 22 enfants sont recueillis dans ce centre et vivent, aux dires du directeur, que grâce à la générosité des donateurs qui se font de plus en plus rares. Du CAED, l’artiste s’est rendu à « Den Kanu », juste à l’opposé du secteur 24. Il est accueilli au portail par la sœur directrice, Agathe Diarra. L’air enthousiaste, la servante de Christ, nous confie tout de suite que « c’est avec joie que nous accueillons ce geste » avant de noter que « ça fait dix ans que M. Dramé est avec nous dans la prise en charge des enfants et nous ne pouvons que lui dire toute notre reconnaissance et notre gratitude et demander à Dieu de l’accompagner dans cette œuvre». Là aussi, l’artiste a offert aux enfants, du lait, du savon de toilette et de lessive, des couches pour bébé, du jus d’ananas et du beurre de karité. Ce centre accueille, aux dires de la sœur Agathe, 35 enfants dont le plus jeune à notre passage, était âgé de trois semaines.
Tout comme ceux du CAED, les enfants de « Den kanu » vivent aussi, grâce aux soutiens ponctuels ou occasionnels des personnes de bonne volonté. Pour la petite histoire, c’est en 2001, suite au ravage de l’épidémie de méningite au Burkina Faso que Adama Dramé a commencé son action en faveur des enfants, en achetant des doses de vaccins pour prémunir ceux de son secteur. Ensuite, lors d’un voyage à Gardanne, en 2001, une ville française où il a été fait citoyen d’honneur, il a exposé la situation des enfants vulnérables au maire Roger Meï et aux élus locaux. La chaine de solidarité mise en place a permis de soutenir des années durant, des enfants en difficultés dont ceux des pouponnières « Den Kanu » et CAED. Entre temps, la crise économique est passée par là et malgré cela, Adama Dramé n’a pas baissé les bras. Pour lui, soutenir les enfants est « un geste naturel et simple qui va les soulager » et mérite d’être suivi par chacun.
Frédéric OUEDRAOGO
