Réalisation de 43km de caniveaux à Fada N’Gourma : Le taux d’exécution physique des travaux oscille entre 50 et 70%
Fada N’Gourma, (AIB)- Une mission de contrôle du chantier de réalisation de 43 kilomètres de caniveaux dans la ville de Fada N’Gourma est allée s’imprégner de l’état d’avancement des travaux, le jeudi 23 mars 2023. Selon le constat fait par ladite mission, d’une entreprise à l’autre, le taux d’exécution physique des travaux oscille entre 50 et 70%.
Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’urgence, de développement territorial et de résilience (PUDTR), la ville de Fada N’Gourma bénéficie d’un linéaire de quarante-trois (43) km de caniveaux de drainage des eaux pluviales ainsi que d’un dalot de franchissement.
Piloté par l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB), cet emblématique sous-projet a mobilisé 8 entreprises.
Après le démarrage effectif des travaux en octobre 2022, l’ensemble des chantiers évoluent bien, selon le constat d’une mission de contrôle, le jeudi 23 mars 2023. L’ingénieur du génie rural du bureau d’études AGEIM IC, Pascal Ouédraogo, par ailleurs chef de cette mission, a indiqué que, d’une entreprise à l’autre, le taux d’exécution physique des travaux varie entre 50 et 70%.
Des chiffres qui, selon lui, annoncent la fin des travaux dans un mois, environ. Et si ce sous-projet est achevé conformément au délai indiqué, la population pourra accueillir la saison pluvieuse avec plus de sérénité, a poursuivi Pascal Ouédraogo. Il s’agit, justement, pour le PUDTR, d’offrir un cadre de vie sain et sécurisé à la population.
Par ailleurs, le sous-projet de réalisation de caniveaux dans la ville de Fada N’Gourma a favorisé la création d’une multitude d’emploi pour les jeunes à travers la méthode Haute intensité de main d’œuvre (HIMO), a indiqué M. Ouédraogo.
Toutefois, il faut noter que les travaux ont occasionné quelques perturbations du trafic routier et des installations de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA). Conséquence, certains secteurs de la ville sont confrontés à des coupures d’eau.
Pour ces désagréments regrettables le chef de mission Pascal Ouédraogo a appelé la population à l’indulgence.
En rappel, le PUDTR est né de la volonté du gouvernement burkinabé avec l’appui de la Banque mondiale afin d’améliorer l’accès inclusif des communautés (y compris les PDI) des zones ciblées aux infrastructures et aux services sociaux essentiels. Bref, il s’agit de contribuer à la résilience des populations des zones durement éprouvées par l’insécurité.
Agence d’information du Burkina
Kanliéyama Aboubakar COMBARY (AIB Gourma)
