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Rapport 2019 population mondiale : une baisse du nombre moyen d’enfants par femme

Ouagadougou, le 25 juillet 2019 (AIB)- Le nombre moyen d’enfants par femme est passé de 6,9 en 1993 à 5,4 en 2015, indique le rapport  2019 sur l’état de la population mondiale.

Selon le rapport 2019 sur l’état de la population mondiale, «25 ans après la mise en œuvre du Programme d’action de la CIPD au Burkina Faso, des progrès considérables ont été réalisés. La pauvreté a reculé de 4,4 points de pourcentage passant de 44,5% en 1994 à 40,1% en 2014. Le quotient de mortalité infanto-juvénile est passé de 187(pour mille) en 1993 à 81,7(pour mille) en 2015, tandis que le rapport de mortalité maternelle est passé de 484 à 330 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes entre 1993 et 2015».

«Aussi, la prévalence contraceptive moderne chez les femmes en union a été multipliée par cinq, passant de 4% en 1993 à 22,5% en 2015. L’amélioration de ces indicateurs a induit une baisse du nombre moyen d’enfants par femme de 6,9 à 5,4 entre 1993 et 2015», a indiqué le rapport 2019.

En rappel, le rapport sur l’état de la population mondiale est publié chaque année depuis 1978, consacrant un thème, analysant les évolutions et les tendances démographiques et se planchant sur les défis particuliers auxquels les groupes de population spécifiques peuvent être confrontés.

A en croire le secrétaire général du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement, Abel Seglaro Somé, «l’année 2019 est marquée par les 50 ans du Fonds des nations unies pour la population (UNFPA) et les 25 ans de la conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), assorti de son Programme d’action ‘’consensus du Caire’’».

Pour lui, ces deux évènements historiques majeurs ont imprimé une nouvelle vision dans l’approche population et développement et c’est pourquoi, le rapport sur l’état de la population mondiale en 2019 a pour thème : «Une tâche inachevée : la poursuite de l’acquisition des droits et des choix pour tous».

Il a également signalé que les efforts en faveur des droits reproductifs ont fait chuter le nombre de grossesse non désirées et de décès maternels, ouvrant la voie à des vies plus saines et plus productives pour des millions de personnes.

«Ainsi, le nombre moyen de naissances par femme est passé de 4,8 en 1969 à 2,5 aujourd’hui et le nombre de décès maternels, de 369 pour 100 000 naissances vivantes en 1994 à 216 en 2015.

 M. Somé a par ailleurs indiqué que 24% des femmes utilisaient des contraceptifs modernes en 1969 contre 58% en 2019.

Cependant, le représentant résident de l’UNFPA au Burkina Faso, Auguste Kpognon, a indiqué, que des millions de femmes et de filles n’ont toujours pas accès à des services de santé sexuelle et reproductive et ne jouissent pas de leurs droits en la matière malgré les progrès remarquables réalisés depuis 1994.

«L’UNFPA travaille pour un effort de plaidoyer fort pour s’assurer que les ressources et l’approvisionnement en matière de produits contraceptifs soient continus et soutient aussi à travers le Pogramme national de développement économique et sociale (PNDES), le gouvernement Burkinabè à conduire son exercice de recensement à partir de novembre prochain», a-t-il lancé.

«Le rapport sur l’état de la population 2019 interpelle la communauté internationale, la conscience collective et individuelle qu’il est urgent de redoubler d’efforts pour garantir à toutes et à tous, le droit à une vie digne et productive», a affirmé M. Somé.

Agence d’information du Burkina

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