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Meeting contre le terrorisme : un «fonds de commerce politique», selon l’opposition politique burkinabè

Ouagadougou, 29 oct. 2019(AIB)- L’Opposition politique burkinabé a   accusé mardi, le pouvoir de faire de la lutte contre le terrorisme, un «fonds de commerce politique», trois jours après un gigantesque meeting de soutien aux soldats engagés.

«Nous nous démarquons de toute propagande politique sous l’habillage du soutien aux FDS. Nos soldats ne sont pas un fonds de commerce politique », a affirmé mardi le vice-président de l’Union pour le progrès et le changement(UPC), Amadou Diemdioda Dicko.

M. Dicko parlait du meeting organisé samedi dernier au stade municipal de Ouagadougou, par des organisations de la société civile soutenues par des acteurs politiques et religieux, pour soutenir les soldats et les victimes des attaques terroristes dont le Burkina Faso fait face depuis 2016.

«Les moyens et l’aéropage gouvernemental déployés lors du meeting du 26 octobre dernier, par le parti au pouvoir au stade Municipal, laissent penser à une campagne du Mouvement du peuple pour le progrès déguisée en soutien aux Forces de défense et de sécurité (FDS)», a-t-il indiqué.

Pour Amadou Diemdioda Dicko, l’union sacrée pour le soutien aux FDS, ne laisse personne indifférente et c’est qui a incité d’après lui, la présence des hommes de Dieu, des chefs coutumiers et des opérateurs économiques au meeting du stade municipal.

A l’écouter, l’Opposition politique a été la première à organiser une activité de soutien aux FDS par la collection de fonds pour l’effort de guerre le 29 septembre passé, assortie de recommandations dans la lutte contre le terrorisme.

M. Dicko a signalé que des idées de promotion de l’autodéfense ont été émises à ce meeting pour contrer les ennemis sans visage et mentionne que l’Opposition salue toute démarche allant dans la lutte contre le terrorisme mais exige que ceux qui portent le projet éclairent la lanterne des Burkinabè sur la faisabilité.

«Qu’est- ce qui ne va pas dans l’Armé pour que des civils soient invités au front ?, des problèmes d’effectifs des troupes ? De matériels ? de renseignements, de motivation ?», S’interroge-t-il.

Amadou Dicko a enfin souligné que c’est avant tout le rôle de l’Etat de protéger ses citoyens, ses biens et l’intégrité du territoire national.

Agence d’information du Burkina

no/ata

Photo d’illustration: wakatsera.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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