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Logements au Burkina Faso :  »un grand déséquilibre entre l’offre et la demande »,  (ministère)

Ouagadougou, 31 janv. 2019 (AIB)-L’accélération de l’urbanisation au Burkina Faso e a entraîné un «grand déséquilibre entre l’offre et la demande», a déploré jeudi le ministère de l’Habitat qui note également, que des politiques mises en œuvre entre 1983 et 2006 n’ont pas pu apporter «de véritables réponses» au problème du logement.  

«Au Burkina Faso, le taux d’urbanisation est passé de 2,5% en 1950 à 26,1% en 2010 et devrait atteindre 27,8% en 2020», a affirmé jeudi le secrétaire général du ministère en charge de l’Habitat Stanislas Goungounga.

Il a ajouté que cette urbanisation se traduit sur le plan du logement par «un grand déséquilibre entre l’offre et la demande».

Cette situation a entraîné selon M. Goungounga, la multiplication des quartiers précaires (non lotis), l’insuffisance et la cherté de l’offre en logements décents, la dégradation et la pollution de l’environnement.

Il a aussi relevé que la politique «un ménage, une parcelle» mise en œuvre entre 1983 et 1990 et la production de parcelles nues entre 1995 et 2006, ont provoqué «l’étalement excessif des villes», sans apporter «de véritables réponses au besoin en logement».

Stanislas Goungounga s’exprimait à l’ouverture d’une rencontre sur le projet d’établissement d’un répertoire d’ouvriers et d’artisans certifiés devant assister les ménages  dans l’auto-construction.

«L’auto-construction est décrit comme un processus à travers lequel, les ménages détenteurs de parcelles régulières, financent et réalisent directement, en relation avec des artisans du secteur de la construction, leurs logements», a expliqué M. Goungounga.

Il dit espérer qu’avec l’établissement du répertoire, d’ici quelques années, les Burkinabè ne vont plus penser de manière «persistante» que les meilleurs ouvriers et artisans viennent des pays voisins.

Stanislas Goungounga a invité à se remettre en cause car on constate «que des bâtiments vieux de plusieurs décennies sont mieux construits que ceux d’aujourd’hui».

Agence d’information du Burkina

ata/ak

 

 

 

 

 

 

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