Burkina-Presse-Revue

Les réactions suite au message du président du Faso occupent la une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 29 juin 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mardi ont publié des réactions de citoyens burkinabè relatives au message à la Nation, prononcé deux jours plus tôt par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, consacre sa rubrique ‘’Autant le dire…’’ au message du président Kaboré, titrant : «Roch a parlé, les Burkinabè attendent toujours !».

Le journal, dans son commentaire, croit savoir que «le fait d’avoir remis à plus tard ces +mesures fortes+ a constitué un vide qui a amené les Burkinabè à douter, une fois de plus, de la capacité du gouvernement à relever le défi de la lutte contre le terrorisme».

Le même journal a baladé son micro dans les villes de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou pour recueillir l’avis de citoyens ordinaires et d’hommes politiques, au sujet du discours du chef de l’Etat.

Sous le titre : «Message du président du Faso à la Nation : Des citoyens apprécient diversement», le quotidien national Sidwaya publie, pour sa part, la réaction des citoyens de Ouagadougou et de Ouahigouya.

Le journal rappelle que face à la situation sécuritaire devenue préoccupante, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, dans un message à la Nation, a appelé, le dimanche 27 juin, ses concitoyens  à, l’union sacrée pour vaincre l’hydre terroriste.

Pendant ce temps, le journal privé Le Quotidien arbore : «Message à la Nation du président Kaboré : Déception pour les uns, patience pour les autres».

De son côté, Le Pays met en exergue les réactions du secrétaire exécutif du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), Sagado Nacanabo et du député du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir), Ludovic Bakyono.

Le premier estime que «tout ce qui le (président du Faso) préoccupe, c’est d’avoir la quiétude pour gouverner», tandis que le second pense que «c’est un chef de guerre qui s’est adressé à son peuple».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche les propos du Maire de Barsalogo (une des zones durement affectées par le terrorisme), Abdoulaye Pafadnam qui trouve qu’après la parole du président, «on s’attend à des décisions les jours à venir».

Le même journal, dans son ‘’Regard sur l’actualité’’, fait ressortir qu’«il était devenu pour le président du Faso plus qu’urgent d’agir s’il ne voulait pas qu’une crise politico-institutionnelle se greffe au péril sécuritaire que nous trainons comme un boulet depuis maintenant six ans ».

Toujours concernant la situation sécuritaire, L’Observateur Paalga et Sidwaya renseignent que suite au massacre de Solhan (qui a fait plus de 130 morts le 5 juin dernier), «deux individus (sont) sous mandat de dépôt».

De son côté, Le Pays à travers ses ‘’Révélations’’, informe que les délégués régionaux de l’UNAPOL (syndicat de policiers) seront en concertation le 1er juillet prochain.

Agence d’information du Burkina

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!