Burkina-Revue-Presse

Les aveux de l’ex commandant spécial, Ahmed Kinda et le bilan de gestion du MPSR2 à la Une des quotidiens

Ouagadougou, 30 sept. 2024 (AIB)-Les journaux dans leurs parutions de ce lundi, font écho des aveux de l’ex commandant spécial des forces armées burkinabè, Ahmed Kinda et du bilan de gestion du MPSR2 dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré.

« Tentative de déstabilisation du Burkina : Des aveux de l’ex-commandant des forces spéciales, Ahmed Kinda », titre à sa Une le journal public Sidwaya.

Pour le quotidien d’Etat, l’ex-commandant des forces spéciales burkinabè, Ahmed kinda, dans un enregistrement audiovisuel diffusé à la télévision, hier dimanche 29 septembre 2024, dévoile le complot de déstabilisation. Il revient sur les conditions de son arrestation, les armes demandées, les fonds reçus, les acteurs et autres mercenaires qui devaient intervenir dans le complot.

Le quotidien d’Etat souligne qu’il été interpelé à la gare Rimbo de Niamey, le vendredi 30 septembre 2024. Avec son acolyte, il devrait rentrer en possession d’armes pour accomplir sa mission de déstabilisation du Burkina.

Pour l’opérationnalisation du projet, Ahmed Kinda a signifié qu’il a demandé à ses « barons », a l’effectif d’une compagnie, notamment 150 personnes et des AK47. En armement collectif, il a aussi sollicité des armes notamment, 10 PKMF, 10 RPG7, 4 mortiers.

« Initialement, Abdoulaye Barry a remis 10 millions F CFA à Ousmane. Mais apparemment, ils ne se sont pas compris parce qu’il a demandé plus. Parce qu’au regard des risques qu’on encourt, il fallait qu’il ajoute de l’argent. C’est après les tractations que Abdoulaye Barry a remis 80 millions », a-t-il précisé.

Dans un autre registre, les quotidiens du jour relaient le bilan de gestion du MPSR2 dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré.

Selon Sidwaya, l’Etat burkinabè a acquis d’importants équipements pour renforcer la puissance de feu de l’armée.

Le canard ajoute que durant les deux ans de gouvernance du président du Faso, on retient que des réformes pour désamorcer la bombe foncière ont été faites, 1382 écoles rouvertes au 31 mai 2024, et des actions menées pour garantir à tous les Burkinabè un accès équitable à des services de soin de qualité, etc.

A ce propos, le doyen des quotidiens privé L’Observateur Paalga, donne la lecture des burkinabè du bilan sécuritaire.

Pour le journal, parmi les avis il y a entre autres, celui de Abdoul Ouahab Sawadogo, historien et analyste politique. « Le bilan du MPSR 2 se juge sur deux pôles celui de la vision et du regard qui accompagne la vision notamment les actions qui accompagnent l’ambition ou le projet. Sur le plan de la vision, le MPSR 2 est à féliciter. Entre autres points positifs, il y a la naissance de l’AES, les accords de défense, la diversification des partenaires, l’acquisition d’armements, la reconquête de la souveraineté. Nous notons avec satisfaction que le processus enclenché à ce niveau est réel et mérite tous nos encouragements » a-t-il déclaré.

Et le Docteur Hyacinthe Ouédraogo, coordonnateur national adjoint du RISA «69% du territoire national contrôlés, deux ans après l’avènement du MPSR2, (…). Il ne faut pas juger la transition ou l’action du MPSR 2 à l’aune simplement des résultats actuels (…). Certes, c’est un indicateur mais pas le principal. Mais le plus important est de se demander quelle est la stratégie actuelle ou le degré d’implication du peuple dans la lutte contre le terrorisme. C’est sous cet angle qu’il faut faire une analyse objective, partant de là, j’estime que le bilan est très satisfaisant.

Agence d’information du Burkina

OSA/yos/hb/ata

 

 

 

 

 

 

 

Laisser un commentaire