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Le Burkina prend des dispositions adaptatives pour ses agents en zone d’insécurité

Ouagadougou, 14 fév. 2024 (AIB) – Le Gouvernement burkinabè vient d’adopter des textes pour assurer la présence effective et la promotion professionnelle des agents ainsi que le recrutement de nouveau personnel en cas de crise sécuritaire.

Par décret signé du président de la Transition, Ibrahim Traoré, le Burkina a créé une commission nationale et des commissions régionales et provinciales de gestion des agents publics et du service public en situation d’insécurité.

Ces commissions sont chargées de collecter et de traiter les informations relatives aux agents publics et aux infrastructures administratives affectées par la crise sécuritaire.

L’assistance et la prise en charge phycologique ainsi que les besoins de redéploiement font partie de leur mission.

Le gouvernement a en outre décidé qu’en période de crise sécuritaire, tout agent public, à l’exception des personnels de l’armée, doit poursuivre son travail au bénéfice de tous, dans la continuité et en s’adaptant à la situation.

Il peut être contraint par la loi d’occuper son poste et de servir les usagers ou les clients sans distinction.

«En situation de crise sécuritaire, l’agent public peut être requis pour assurer la continuité du service public», indique ce décret. Le patron, pour sa part, doit prendre des initiatives pour garantir l’accès au service public offert aux citoyens.

Le concours pour l’accès à la fonction publique peut désormais être ouvert uniquement au profit d’une circonscription donnée, si les conditions l’exigent.

Les dossiers physiques seront autorisés pour les zones où l’inscription en ligne est impossible, avec l’autorisation du ministre de tutelle.

En outre, les examens et concours peuvent se dérouler à des périodes différentes pour les agents des corporations mobilisées pour des opérations de sécurisation.

Le décret tient également compte de la notation des agents forcés de quitter leur lieu de travail pour raison d’insécurité et des affectations dans les zones en difficultés.

«Lorsque les conditions de sécurité du lieu d’affection ne sont pas réunies, aucune procédure de mise en demeure ne peut être retenue contre lui»

Le Burkina fait face à des attaques terroristes qui a occasionné le déplacement de centaines de milliers de personnes de leur lieu habituel, y compris les agents publics.

CK/ata

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