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Kossi : Le syndicat de l’éducation de base tient son assemblée générale de l’année 2024
Djibasso, (AIB)-La sous-section du Syndicat national des travailleurs de l’éducation de base (SYNATEB) de Djibasso, a tenu ce samedi 23 novembre 2024 à Djibasso, sa première assemblée générale ordinaire de l’année 2024. Le compte rendu du 9e congrès, les questions d’actualité de la CEB de Djibasso, ont été au menu des échanges.
La première assemblée générale ordinaire de l’année 2024 de la sous-section du Syndicat national des travailleurs de l’éducation de base (SYNATEB) de Djibasso, s’est tenue le samedi 23 novembre 2024 à Djibasso.
Selon le secrétaire général de la sous-section du SYNATEB, Bassirou Sanwo, a fait le point de la participation du syndicat au congrès tenu du 29 au 30 octobre 2024 à Ouagadougou.
« La préservation des acquis, l’amélioration des conditions de vie des travailleurs à travers la perpétuité de la lutte afin d’éviter que la politique ne soit pas la courte échelle pour s’enrichir et la crise sécuritaire, ne doit pas être également un prétexte pour s’enrichir », a-t-il indiqué.
Le secrétaire général a invité les camarades à la culture syndicale pour plus de crédibilité dans la lutte.
Evoquant l’actualité de la Circonscription d’éducation de base (CEB) de Djibasso, le licenciement de trois agents de l’éducation nationale de ladite CEB, a été évoqué.
Bassirou Sanwo, a souligné que le syndicat ne peut défendre l’indéfendable.
Pour lui, l’ouverture et la relocalisation des écoles devraient se faire en concertation avec les partenaires sociaux, pour la bonne marche des activités de la CEB.
Dans le cadre de la vie de la CEB, il ressort selon le conférencier, que le tissu social se dégrade fortement.
« La correction des indemnités ainsi que les allocations familiales peuvent contribuer à améliorer les difficultés que vivent les enseignants, car beaucoup ont des familles déplacées et leur prise en charge constitue une charge supplémentaire. Des enseignants accusent la lenteur dans l’apurement de la dette sociale au niveau de la Boucle du Mouhoun. Certains enseignants affirment avoir déposé les dossiers depuis 2022 sans gain de cause », a-t-il soutenu.
Bassirou Sanwo, tout en étant optimiste face à la situation de l’apurement de la dette sociale, a demandé aux enseignants de maintenir le cap et que les difficultés seront bientôt un lointain souvenir.
Agence d’information du Burkina
AC/hb/yo