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Burkina : Le lancement du vaccin antipaludique est prévu le 5 février prochain au profit des enfants de 5 mois

Ouagadougou, 26 janv. 2024 (AIB)-Le nouveau vaccin contre le paludisme RTS, S, sera lancé le 5 février 2024 et concernera 218 000 enfants de 5 mois dans 27 districts sanitaires du pays, a déclaré jeudi, à Ziniaré, le ministère de la Santé et de l’hygiène publique.

Selon la Directrice de la prévention par les vaccinations, Dr Estelle Ouédraogo, seuls les enfants de 5 mois sont éligibles pour ce vaccin, qui offre une réduction d’au moins 30% du nombre d’épisodes de paludisme et une protection significative contre les formes graves de la maladie.

Elle a précisé que cette introduction n’est pas nationale et ne concerne que 27 districts sanitaires sur les 70 que compte le Burkina Faso, en fonction de l’incidence du paludisme.

Dr Ouédraogo s’exprimait jeudi, à Ziniaré, à l’issue de la rencontre d’information et de formation des femmes et hommes de médias, sur l’introduction du nouveau vaccin contre le paludisme.

« Nous avons besoin que la presse nous aide à faire comprendre aux populations des 27 districts concernés en amenant les enfants de 5 mois pour recevoir leur vaccin », a-t-elle indiqué.

La directrice de la prévention par les vaccinations a aussi ajouté qu’une seconde phase est prévue pour inclure les 33 autres districts restants.

Dr Dramane Sawadogo a expliqué que la production du vaccin est limitée, ce qui contraint le Burkina Faso à recevoir 878 000 doses au lieu du million initialement prévu.

Dr Ines Evelyne Da, de l’ONG JHPIEGO, a rassuré de l’efficacité du vaccin en se basant sur des études menées au Kenya, au Malawi et au Ghana.

Le secrétaire permanent de lutte contre le paludisme, Dr Christian Bernard Sidzabda Kompaoré, a quant à lui souligné qu’il ne s’agit pas de stratégie qui vient annuler les autres stratégies.

« C’est l’ensemble de ces stratégies qui feront que justement on pourra faire face à cette maladie qui ôte la vie à près de 4 000 enfants au Burkina Faso », a-t-il précisé.

De son avis, le vaccin a été expérimenté dans d’autres pays mais aussi au Burkina Faso. « Il n’y a pas d’inquiétudes à se faire et le vaccin a été homologué par l’OMS », a-t-il rassuré.

« On envisage faire en sorte que l’ensemble des enfants qui devraient bénéficier de ce vaccin, puissent avoir 3 doses avant la saison de haute transmission, pour mieux les prémunir et mieux les protéger », a noté » Dr Kompaoré. Il a précisé qu’une 4e dose de rappel sera faite dans 15 mois.

Le paludisme demeure un problème de santé publique, se classant au premier rang des motifs de consultation et d’hospitalisation dans les formations sanitaires, malgré d’énormes efforts enregistrés dans sa prévention.

Agence d’information du Burkina

HB/wis/bz

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