Burkina-Société-Dialogue
Burkina: le gouvernement veut asseoir un cadre de partenariat définitif en 2020 avec les syndicats
Ouagadougou, 17 déc. 2019 (AIB) – Le gouvernement veut asseoir au mois de janvier 2020, un cadre de partenariat définitif avec l’Unité d’action syndicale (UAS) afin de dissiper les malentendus entre les deux parties, après l’échec de la rencontre le 21 mai 2019 lié à la question de l’exonération des Impôts uniques sur les traitements et salaires (IUTS), les primes et autres avantages servis aux travailleurs des secteurs privés, publics et parapublics, a appris l’AIB, à travers un communiqué gouvernemental.
D’après un communiqué parvenu à l’AIB mardi, le gouvernement croit au dialogue social comme voie de co-construction de la paix sociale au Burkina Faso.
Le document renseigne qu’il (gouvernement) contactera dès janvier 2020, l’UAS dans le sens de dissiper les malentendus et d’asseoir «définitivement» le cadre du partenariat gouvernement /syndicats, en vue d’apaiser le climat social qui prévaut dans le pays.
La même source a expliqué qu’une note a été transmise au président de mois de l’UAS par la voie du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale pour la traditionnelle concertation gouvernement/syndicats devant se tenir du 16 au 20 décembre 2019.
Elle mentionne que le 16 décembre dernier le premier responsable en charge du département de la Fonction publique a reçu une correspondance de Bassolma Bazié, président du mois de l’UAS, qui stipule que sa structure n’est pas prête pour la tenue d’une rencontre au motif qu’elle a convoqué une Assemblée générale le 18 décembre 2019.
En rappel le 21 mai dernier, gouvernants et syndicats se sont séparés en queue de poisson, sur la question de l’exonération de l’IUTS, les primes et autres avantages servis aux travailleurs des secteurs privés, publics et parapublics.
Selon le communiqué, le gouvernement déplore la réponse tardive de l’UAS et reste toujours disposé au dialogue, «un moyen qui peut permettre de trouver des réponses aux préoccupations des travailleurs».
« Il reste attentif à toute attitude et toute proposition de la partie syndicale allant dans le sens de la recherche d’un apaisement du climat social», renchérit-t-il.
Ledit communiqué rappelle que le patron du gouvernement, Christophe Joseph Marie Dabiré, a convié les organisations syndicales à une séance de travail de concertation le 5 juillet 2019, sur la mise en place d’un comité tripartite chargé de poursuivre les travaux de 2016 et d’une proposition d’un calendrier de la reprise des travaux de la rencontre le 22 juillet dernier.
Il (communiqué) précise le Premier ministre Dabiré, soucieux de relancer le dialogue, a convoqué de nouveau l’UAS le 2 décembre passé à une réunion préparatoire de la rencontre gouvernement/syndicats et des documents y relatifs ont été transmis aux syndicats pour prendre connaissance du contenu.
«Le calendrier proposé n’a été respecté pour diverses raisons imputables à chacune des parties», conclu le document.
Agence d’information du Burkina
NO/ak
