Burkina-Gouvernement-Rejet- Allégations

Burkina : Le gouvernement burkinabè rejette les allégations de violations des droits humains dans le Soum

Ouagadougou, 12 nov. 2022(AIB)-Le gouvernement burkinabè qui a promis d’investiguer sur  des présumés lancements d’obus par l’armée contre des civils à Djibo (Soum), a aussi appelé le bureau burkinabè du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme, à ne pas céder à la manipulation et à la désinformation dont sont coutumiers, selon lui,  les groupes armés terroristes.

«Le Gouvernement invite l’opinion nationale et internationale à ne pas tomber dans ces pièges perfides orchestrés par des terroristes aux abois dans le dessein de jeter l’opprobre sur nos Forces de défense et de sécurité et nos Volontaires pour la défense de la patrie, dont le sens de l’engagement est celui de la préservation de la paix, de la sécurité et de la dignité humaine », lit-on dans un communiqué signé samedi du porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo,

Le document rassure l’opinion nationale et internationale que le Burkina Faso est soucieux du respect des droits humains au Burkina Faso, dans la lutte contre le terrorisme.

Le communiqué de M. Ouédraogo intervient après l’interpellation du Bureau Haut-Commissariat aux droits de l’Homme qui a déclaré ceci : «le 9 novembre 2022, vers 14 heures, le 14e Régiment Interarmes de Djibo aurait tiré des obus sur les villages de Holdé, Yaté, Ména et Dabere-Pogowel, situés à environ 10 km du camp militaire du Régiment et de la ville de Djibo (province du Soum, région du Sahel».

Jean Emmanuel Ouédraogo souligne que le gouvernement n’est pas surpris par ces présentes allégations de violations graves des Droits de l’Homme, à l’encontre des Forces de défense et de sécurité (FDS) burkinabè.

Le  communiqué soutient également que celles-ci interviennent  à un moment où des actions offensives sont engagées par les vaillantes forces combattantes contre des groupes armés terroristes qui opèrent dans la région du Sahel, suite à l’attaque du camp militaire du 14e Régiment Interarmes de Djibo le 24 octobre 2022.

Il  rappelle à la communauté internationale et à l’opinion publique nationale que les groupes armés terroristes sont « coutumiers » de la manipulation et de la désinformation, surtout lorsqu’ils sont mis en difficulté, comme c’est le cas actuellement.

M. Ouédraogo a rappelé qu’une cellule chargée de la discipline militaire et du respect des droits de l’homme a été créée au sein de chaque unité de FDS opérant sur le terrain.

«Le Gouvernement entend poursuivre dans la même dynamique et réaffirme sa ferme volonté à combattre la violence terroriste jusqu’à la libération totale de notre pays, dans le strict respect des Droits humains», a fait savoir le document.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

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