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Burkina : La réorganisation de l’armée a commencé depuis quelques temps (président Traoré)

Ouagadougou, 31 déc. 2022 (AIB)-Le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré a rassuré ce samedi soir à l’occasion de son message de nouvel an que « la réorganisation de l’armée à commencé depuis quelques temps ». 

« La réorganisation de l’armée a commencé depuis quelques temps et nous sommes dans une phase de changement de tactique », a indiqué ce samedi soir le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré.

« Je dis tactique, pas stratégie, pour l’instant. La tactique doit d’abord changer sur le terrain », a-t-il précisé.

Le chef de l’État a livré son message de nouvel an au peuple burkinabè ce samedi 31 décembre 2022 depuis la ville de Solenzo récemment libérée des mains des terroristes.

Il a affirmé que « dans la mentalité des combattants, la tactique a déjà changé, en témoigne çà et là, les victoires sur le terrain ».

Selon le capitaine-président Traoré, ces victoires donnent du moral aux combattants. « Cela leur prouve qu’ils sont au-dessus, qu’ils sont capables ».

« Voilà pourquoi, je tenais à venir le leur dire en face et les amener à comprendre cet état de fait et à redoubler encore plus d’efforts », a fait savoir le chef de l’État.

Le capitaine Ibrahim Traoré a aussi rassuré que « pour l’équipement et la logistique militaires qui peinaient », ils ont « depuis un certain temps, commencé un processus d’équipement ».

Il a donc tenu à « dire merci à certains pays voisins qui n’ont ménagé aucun effort pour nous aider à acquérir un certain nombre de moyens aériens et terrestres ».

Le président Traoré a remercié tous les Burkinabè et les partenaires du Burkina Faso pour tout ce qu’ils font pour le pays.

Le capitaine-président a déclaré que la « réorganisation logistique est en cours et va s’amplifier dans les jours à venir ».

Parce que le souhait pour lui et son gouvernement, « c’est que lorsque les populations demandent les forces, qu’elles soient présentes. Et cela demande de la logistique ».

« C’est en cours de résolution et nous n’avons aucun doute que cela puisse se faire et que nous puissions dans des brefs délais, pouvoir subvenir rapidement aux besoins sécuritaires de nos populations », a-t-il souligné.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

 

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