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Burkina : la Journée de Tolérance vise à vivre ensemble quel que soient nos différences (Responsable)

Ouagadougou, 3 janv. 2020 (AIB) – Le directeur de cabinet du ministre en charge de la Cohésion sociale, Siaka Koné a souhaité dimanche que les recommandations de la 24e  Journée internationale de la Tolérance, permettent aux Burkinabè de vivre ensemble quel que soient leur origine, ethnie et religion.

 

«Il faut que les enseignements qui ont été donnés ici puissent se poursuivre sur le terrain. Il serait souhaitable qu’après cette activité, chacun dans son milieu puisse continuer de transmettre le message afin qu’au Burkina Faso, nous puissions vivre ensemble quel que soient notre origine, notre ethnie, notre religion», a affirmé le directeur de cabinet du ministre en charge de la Cohésion sociale, Siaka Koné.

Selon Siaka Koné, «c’est en cela que nous pourrons tous ensemble parler de développement parce que sans la paix, ni cohésion, il n’y a pas de développement».

Le directeur de cabinet s’exprimait dimanche au cours de la cérémonie de clôture de la commémoration en différé de la 24è Journée internationale de la Tolérance.

Placée sous le thème «La Tolérance dans un pays pluriconfessionnel et multiethnique : opportunités  et menaces», la commémoration a réunis des représentants des différentes communautés religieuses et coutumières autour de plusieurs communications et panels.

Siaka Koné a trouvé «très intéressant» que les participants de la commémoration soient «issus de divers horizons, de diverses ethnies et de régions différentes» et qu’ils aient «pu s’asseoir ensemble pour parler franchement des questions d’intérêt commun afin de favoriser le vivre-ensemble».

La commémoration de la Journée internationale de la Tolérance a été instituée le 16 novembre 1995 par les Etats membres de l’Organisation des Nations-unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) lors de la 28e  session de leur Conférence générale tenue à Paris en France du 25 octobre au 16 novembre 1995.

 

Cependant au Burkina Faso, c’est la première fois que cette commémoration est organisée grâce à la synergie d’actions de quatre associations.

 

Il s’agit de l’Association pour la Tolérance religieuse et le dialogue interreligieux (ATR/DI), le Conseil interreligieux pour la paix au Burkina Faso (CIRP/BF), le Réseau des femmes de foi pour la promotion de la paix au Burkina Faso (REFFOP) et le Réseau des jeunes pour le dialogue interreligieux (REJDIR).

 

M. Koné a remercié «les quatre associations qui se sont donné la main pour réaliser cette activité» qui s’inscrit «en droite ligne des politiques de l’Etat» et de son département ministériel.

«Ces associations par cette commémoration, accompagnent notre ministère dans la réalisation de son programme d’activité qui est d’œuvrer à la cohésion sociale, qui est d’actualité au regard du contexte dans lequel nous sommes», a-t-il affirmé.

Selon le président de l’ATR/DI Issaka Sourwema, «c’est à travers notre interaction, notre communauté avec autrui que nous arriverons à nous réaliser».

«Vous ne pouvez pas écrire avec du noir sur du noir, avec du blanc sur du blanc. Chacune des deux couleurs a besoin de l’autre pour se révéler», a-t-il déclaré.

Il a invité les quatre associations qui ont œuvré à ce que cette activité se tienne à davantage «continuer à travailler main dans la main pour que la dynamique de collaboration et de coopération puisse se matérialiser de façon beaucoup plus légale et plus matérielle».

Les recommandations de la commémoration seront transmises au gouvernement burkinabè comme apport dans sa quête pour ressouder le vivre-ensemble mis à mal ces dernières années.

Agence d’information du Burkina

 WIS/ak

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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