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Burkina/Journée de l’artisan minier : Plus de 500 participants attendus du 21 au 22 juillet prochain à Gaoua
Ouagadougou, 14 juil. 2023 (AIB)- Le ministère de l’Energie des mines et des carrières a annoncé jeudi, la tenue de la 2e édition de la Journée de l’artisan minier (JAM) prévue du 21 au 22 juillet prochain à Gaoua (Sud-Ouest) qui regroupera plus de 500 participants pour réfléchir sur les défis liés à l’encadrement de l’orpaillage artisanal.
« La rencontre de ce jour vise à annoncer aux hommes et femmes de presse, la tenue de la 2e édition de la Journée de l’artisan minier, dénommée JAM, les 21 et 22 juillet 2023 à Gaoua, dans la province du Poni, dans la région du Sud-Ouest », a affirmé le président du Comité national d’organisation (CNO) Jean- Baptiste Kaboré.
Il a indiqué que ce deuxième rendez-vous des artisans miniers se tient sous le Haut patronage du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré et il va regrouper plus de 500 participants.
M. Kaboré était jeudi à Ouagadougou devant les journalistes pour parler de l’organisation de la 2e édition de la JAM, prévue à Gaoua du 21 au 22 juillet 2023, dans la région du Sud-Ouest.
La 2e édition de la JAM est placée sous le thème « Exploitation minière artisanale : quels mécanismes pour une formalisation des exploitants, afin d’améliorer les retombées socio-économiques du secteur ? ».
Ces Journées permettront de réfléchir sur l’organisation et la promotion des bonnes pratiques du secteur minier, a affirmé M. Kaboré.
Le président du CNO et secrétaire général (SG) du ministère en charge des mines a précisé que selon une étude réalisée en 2018, le Burkina Faso enregistre à ce jour plus de 600 sites d’orpaillages actifs avec plus d’un million de personnes vivant de l’activité.
Jean-Baptiste Kaboré a souligné que depuis quelques années, des efforts ont été consentis par le gouvernement pour mieux encadrer les artisans miniers mais des difficultés persistent toujours dans le respect de la règlementation.
Pour lui, cette activité requiert une plus grande attention de la part des autorités et de l’ensemble des acteurs, afin que les mines ne soient pas une source de financement des terroristes, dans ce contexte d’insécurité.
« La JAM qui est organisée de concert avec les organisations des artisans miniers, des partenaires techniques et financiers et des ONG intervenant dans le domaine, a pour finalité de susciter des changements positifs dans l’exploitation des sites artisanaux afin de disposer d’un secteur minier artisanal organisé et responsable », a-t-il dit.
M. Kaboré a par ailleurs indiqué que les 48 h de réflexion à Gaoua vont permettre, entre autres, de débattre sur le thème central, la formalisation de l’artisanat minier, la prévention des conflits entre les sociétés industrielles et les exploitants artisanaux, des espaces d’expositions et des rencontres B to B.
Le SG du département en charge des mines a signifié que les recommandations issues de la rencontre vont permettre de mieux encadrer l’orpaillage artisanal confronté à des problèmes d’éboulement et autres.
En rappel, la première édition des JAM a été initiée en 2022 à Ouagadougou, par l’Etat burkinabè à travers le département des mines pour promouvoir les bonnes pratiques sur l’orpaillage.
Agence d’information du Burkina
AO/no/wis
