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Zelensky présentera des propositions de paix à la Russie une fois agréées par la communauté internationale
La vice-présidente américaine Kamala Harris a redit de son côté l’engagement ferme des Etats-Unis aux côtés de l’Ukraine.
« Si le monde ne réagit pas lorsqu’un agresseur envahit son voisin, d’autres agresseurs s’enhardiront sans aucun doute », a-t-elle déclaré devant la centaine de pays et organisations qui se retrouvent en Suisse jusqu’à dimanche pour faire une première ébauche de plan de paix.
Vendredi, le président russe Vladimir Poutine « a avancé une proposition. Mais il faut dire la vérité : il n’appelle pas à des négociations, il appelle à la reddition » de l’Ukraine.
Le président kényan, William Ruto, s’est réjoui que « pour la première fois on se retrouve pour parler de paix en Ukraine, plutôt que de la guerre en Ukraine ».
« Un engagement en faveur de la paix rend inévitables certaines concessions fondamentales », a-t-il souligné estimant que pour réussir à faire la paix il faut une « rencontre entre amis et ennemis ».
« La Russie doit être à la table », a-t-il insisté. Une antienne reprise par le ministre des Affaires étrangères saoudien.
« Nous pensons qu’il est important que la communauté internationale encourage toute avancée vers des négociations en série, qui nécessiteront des compromis difficiles dans le cadre d’une feuille de route menant à la paix », a déclaré le prince Fayçal ben Farhane.
« Tout processus crédible nécessitera la participation de la Russie », a-t-il insisté.
Quant au chancelier allemand Olaf Scholz, il a souligné que « la paix ce n’est pas juste l’absence de guerre » et il a rejeté la notion de « réalité nouvelle » avancée par le Kremlin, qui entérinerait le contrôle de 20% du territoire ukrainien.
« Un cessez-le-feu immédiat sans de sérieuses négociation » n’aboutirait qu’à « un autre conflit figé ».
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a aussi averti que « geler le conflit » n’est pas une solution mais la « recette pour de futures guerres d’agression ».
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a appelé à « définir les principes d’une paix juste et durable fondée sur le droit international et la charte des Nations unies ».
« C’est la voie à suivre pour parvenir à une cessation permanente des hostilités », a-t-il dit.
Agence d’Information du Burkina