16e Festival international des masques et des arts

Une édition de résilience

Le ministre de l’Urbanisme, des Affaires foncières et de l’Habitat, Mikaïlou Sidibé, a donné le top de départ de la 16e édition du Festival international des masques et des arts (FESTIMA), le jeudi 18 avril 2024 à Dédougou. Pendant une semaine, une vingtaine de sociétés de masques vont s’exprimer.

Après le rendez-vous manqué en 2022 pour cause d’insécurité, la 16e édition du Festival international des masques et des arts (FESTIMA) se tient finalement du 18 au 25 avril année 2024 autour du thème « masque, culture et résilience ». La cérémonie d’ouverture a été présidée ce jeudi 18 avril 2024 à Dédougou, par le ministre de l’Urbanisme, des Affaires foncières et de l’Habitat, Mikaïlou Sidibé (parrain), représentant le ministre d’Etat, ministre en charge de la Culture, des Arts et du Tourisme, président de la présente édition. Cette des masques se tient sous le parrainage de plusieurs personnalités dont le ministre Bassolma Bazié, et le PDG du groupe EBOMAF, Mahamoudou Bonkoungou. Ce sont une vingtaine de sociétés de masques de la Boucle du Mouhoun, et d’autres régions qui vont manifester à ce 16e rendez-vous du FESTIMA.

Au regard du contexte d’insécurité et d’austérité, a rappelé le secrétaire exécutif de l’Association pour la sauvegarde des masques (ASAMA), Dr Léonce Ki, cette édition est une édition de résilience et se tient sous un format réduit. Ainsi, seront absents à ce festival, les masques d’autres pays, contrairement aux éditions précédentes. En dépit de cette situation sécuritaire, le secrétaire exécutif de l’ASAMA, a estimé qu’il était nécessaire de tenir cette biennale, car pour lui, le FESTIMA est un cadre de promotion du vivre-ensemble. Et c’est le président de la délégation spéciale de Dédougou, Dieudonné Tougfo, qui est le plus heureux, de revoir le FESTIMA dans sa commune.

En adressant ses chaleureuses bienvenues aux festivaliers, il a laissé entendre que cette manifestation culturelle dont la réputation dépasse les frontières du Burkina Faso méritait d’être tenue malgré le contexte d’insécurité.  « C’est une édition qui nous invite à une réflexion sur l’apport de la culture dans le vivre-ensemble. Le retour du FESTIMA est un rappel de la force de culture comme moteur de résilience », a-t-il dit. M. Tougfo a ainsi réaffirmé l’engagement de sa commune à apporter son soutien à toute initiative que concoure à la consolidation de la paix. Le ministre de l’Urbanisme, des Affaires foncières et de l’Habitat, Mikaïlou Sidibé, en présidant l’ouverture du festival, a salué la résilience de la population de Boucle du Mouhoun.

« Malgré les épreuves difficiles, vous avez ouvert vos portes pour accueillir les festivaliers. C’est un symbole fort, nous devons rester unis et solidaires car nous sommes tous liés », a-t-il relevé. L’ASAMA, à travers le FESTIMA, selon le ministre participe à la commémoration du mois du patrimoine burkinabè lancé le 17 avril dernier. Il a réitéré sa disponibilité à soutenir toute initiative qui va créer plus de cohésion entre les fils et filles du Burkina Faso. Au programme, a rappelé Dr Ki, en plus des prestations des masques, le marché des communautés pour les expositions, un espace aménagé appelé « nuit au village », une conférence publique sur le thème de cette édition.

Adama SEDGO

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!