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Burkina : La toute nouvelle société de traitement des résidus miniers emploie 124 agents
Ouagadougou, 23 janv. 2024 (AIB) – Le patron de Golden Hand, la nouvelle usine de traitement des résidus miniers, a indiqué mardi, que sa société contribue à lutter contre le chômage des jeunes en employant 124 travailleurs dont 70 femmes.
Selon le Président-directeur général de Golden Hand, Joachim Marie Tapsoba, l’usine qui vient de démarrer ses activités, va apporter non seulement sa contribution à la lutte contre le chômage des jeunes, mais aussi et surtout, impacter de façon significative l’économie nationale.
M. Tapsoba a indiqué que sa jeune société emploie déjà directement 70 femmes et 54 hommes pour les différentes activités de l’usine.
Il s’exprimait mardi à Ouagadougou dans la zone industrielle de Kossodo, lors de la cérémonie officielle de lancement des activités de sa nouvelle société Golden Hand, sous le très haut patronage du président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré.
Le ministre en charge des Mines, Yacouba Zabré Gouba, qui a lu le discours du chef de l’Etat a précisé qu’en dépit de l’essor de l’industrie extractive dans le pays, force est de constater qu’il manque certains des maillons essentiels de transformation dans la chaîne industrielle.
«Pendant que des sociétés minières génèrent plusieurs tonnes de résidus, le constat est qu’aucune entreprise spécialisée dans l’extraction des métaux précieux contenus dans ces résidus miniers n’existe sur le territoire national», a-t-il soutenu.
A l’écouter, ces résidus sont exportés et traités hors du pays, ce qui n’est pas sans risque, quant à la préservation des intérêts de l’Etat.
Le repentant du capitaine Ibrahim Traoré a précisé que la cérémonie de lancement officiel de traitement des résidus miniers s’inscrit dans la vision du président de la Transition de conférer au Burkina Faso, une vraie souveraineté à partir de solutions endogènes.
Agence d’Information du Burkina
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