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Le Burkina juge mitigée la COP 28 sur les changements climatiques 

Ouagadougou, 29déc. 2023 (AIB) – Le ministère en charge de l’Environnement a fait le bilan de la forte participation du Burkina Faso à la COP 28 qui s’est achevée à Dubaï le 13 décembre dernier, le jugeant mi-figue, mi-raisin.

Dans son mot-bilan présenté à la presse par Pamoussa Ouédraogo, le ministre en charge de l’Environnement, Roger Baro, a estimé que la COP 28 organisée à Dubaï, n’a «pas atteint le plein de ses objectifs» mais à néanmoins «permis de faire des avancées notables afin de réduire considérablement nos émissions de gaz à effet de serre».

Sur les questions financières qui divisent généralement, le ministre a rappelé qu’un texte d’opérationnalisation du Fonds pour les pertes et dommages a été adopté par les États parties.

«De plus, la seconde reconstitution du Fonds Vert pour le Climat qui s’est ouverte en octobre 2023 a reçu de nouveaux engagements pour atteindre un montant record de 12,8 milliards de dollars américain», a ajouté le ministre.

Selon lui, des promesses de financement ont été annoncées afin de contribuer aux Fonds pour les Pays les Moins Avancés, le Fonds Spécial pour les Changements Climatiques et le Fonds d’Adaptation.

Il a également rappelé l’adoption historique dès la plénière d’ouverture d’une décision rendant opérationnel le nouveau fonds pour les pertes et dommages qui a été créé l’année précédente à Sharm el-Cheikh, en Égypte au cours de la COP 27.

La délégation du Burkina Faso, forte de 127 membres venant du gouvernement, de la société civile et du privé, a tenu des rencontres et organisé des évènements en marge de la COP 28.

Elle a notamment pris part à la signature du pacte de partenariat LIFE-AR par les nouveaux adhérents et la signature de l’accord sur l’initiative « Mécanisme de transformation du genre dans le contexte de l’adaptation climatique » (GTM) avec le FIDA d’un montant cumulé de plus de 10 millions USD.

C’est en 1992 que les Nations-Unies ont adoptés la convention-cadre sur les changements climatiques, ratifiée par le Burkina Faso en 1993. Elle vise à impulser la coopération internationale face aux effets néfastes des changements climatiques.

La conférence des parties mise en place par cette convention, œuvre de manière concertée pour la stabilisation des concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre (GES) à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse sur le système climatique.

Agence d’Information du Burkina

WJ/ck

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