Protection de l’environnement

Un projet pour la conservation du faux-kapokier

Le projet « surveillance et conservation de la biodiversité dans la réserve de biosphère de la mare aux hippopotames » au Burkina Faso a été lancé le vendredi 22 décembre 2023 à Bobo-Dioulasso. Sur une durée de trois ans, ce projet entend œuvrer dans la protection du faux-kapokier.

Ce projet, selon le chef du département environnement et forêt de l’institut de l’environnement et de recherche agricole du centre national de recherche scientifique et technologique, Ollo Théophile Dibloni, a vu le jour pour compenser les externalités négatives de l’exploitation des fleurs rouges du faux-kapokier par une firme pharmaceutique dans le cosmétique.

« Lorsqu’on coupe les fleurs on ne permet pas aux plantes de régénérer. Et si ces espèces disparaissent, c’est un problème. D’où ce projet pour permettre de conserver le faux-kapokier dans la zone d’intervention malgré l’exploitation des fleurs », a justifié M. Dibloni la raison d’être du projet. Un appui financier spontané voulu au départ par cette firme pour accompagner les activités, c’est finalement, un projet sur trois ans qui a été préconisé par l’Office national des aires protégées, à en croire Ollo Théophile Dibloni.

« Lorsque la firme nous approché pour un appui financier de 15 000 Euros pour accompagner les activités, l’Office national des aires protégées a fait une proposition de plusieurs activités qui nécessitaient que le projet étale sur une durée de trois ans au lieu d’une année comme voulu au départ », a expliqué le chef du département environnement et forêt de l’institut de l’environnement et de recherche agricole du centre national de recherche scientifique et technologique. Lesquelles activités, a poursuivi M. Dibloni, ont tenu compte de la surveillance, de la destruction des espèces envahissantes, et de la connaissance de la zone à protéger.

L’objectif, a précisé Ollo Théophile Dibloni, est de lutter contre les espèces envahissantes de la marre aux hippopotames, planter des arbres entre le corridor faune entre la marre aux hippopotames et la forêt classée de Maro, et à répondre aux besoins des populations de la zone d’intervention. « Le projet intervient dans les départements de Satiri et de Bekuy, dans la forêt classée de Maro, et la réserve de la biosphère », a précisé M. Dibloni.

Kamélé FAYAMA

Sié Palenfo

(Stagiaire)

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