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Bobo-Dioulasso/Lutte contre maladies : Une université catholique lance un projet de plus d’un milliard FCFA 

L’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest – Unité universitaire de Bobo-Dioulasso (UCAO-UUB) a officiellement lancé vendredi, le projet Stop-NCD, d’un montant de plus d’un milliard F CFA d’une durée de 5 ans, dans la ville de Sya pour lutter contre les maladies non transmissibles au Burkina Faso, au Ghana et au Niger.

Les populations de la plupart des pays de l’Afrique de l’Ouest font face à une augmentation des cas de Maladies non transmissibles (MNT) comme le diabète, les cancers, les maladies cardiovasculaires et les maladies respiratoires chroniques, surtout chez les personnes âgées et celles qui ne pratiquent pas le sport.

Fort de ce constat, l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest – Unité universitaire de Bobo-Dioulasso (UCAO-UUB) a mis en place un projet de recherche dénommé Stop-NCD (ndlr, maladies non transmissibles en Anglais) à Bobo-Dioulasso, avec le soutien de National institute for health and care research (NIHR).

Ledit projet d’une durée de 5 ans et financé à plus de 1 milliard de francs CFA a été lancé, le vendredi 30 juin 2023, en présence des autorités administratives, des institutions de recherches internationales, des organisations actives dans la lutte contre les maladies non transmissibles (MNT) et des parties prenantes

. Selon le coordonnateur général du projet Stop-NCD, Dr Maurice Yahogo, ces maladies sont à l’origine de la mort de plus 41 millions de personnes dans le monde.

Au Burkina Faso, a-t-il précisé, le taux de mortalité de cette pandémie s’élève à 35%.

Pour Dr Yahogo, l’objectif de Stop-NCD vise à lutter contre les maladies non transmissibles, d’améliorer la santé des personnes souffrantes et cela, avec l’appui du ministère en charge de la santé.

« Ce projet a deux volets dont le premier a pour but d’apporter des preuves sur ce qu’on ne connaît pas sur les maladies non transmissibles et le deuxième volet que je nommerai volet action a pour but de rassembler les parties prenantes et mettre en œuvre les recherches », a-t-il renchéri.

Ce projet d’aide en matière de santé va concerner trois pays de l’Afrique de l’Ouest à savoir le Burkina Faso, le Ghana et le Niger.

Selon le représentant de l’Université Nazi Boni, Vincent Sanon, ces maladies non transmissibles sont d’une part dues à une mauvaise alimentation et un manque d’efforts physique et de l’autre, à l’utilisation abusive des moyens de déplacement.

M. Sanon a exprimé la disponibilité de l’université Nazi Boni pour tout aide pouvant contribuer à l’avancée du projet.

Le représentant du gouverneur de la région des Hauts-Bassins, N’Golo Barro, a relevé que la recherche scientifique constitue un véritable moteur pour le bien-être de la population.

M. Barro a salué l’initiative du projet Stop-NCD. « Avec la mise en place de ce projet, je reste confiant qu’il apportera une solution pour éradiquer les maladies non transmissibles dans notre pays. Il mérite donc d’être encouragé », a-t-il soutenu.

Il a réaffirmé la disponibilité des autorités régionales à soutenir ce projet. Pour l’abbé Paul Ouédraogo, représentant de l’archevêque de Bobo-Dioulasso, par ailleurs vice-président de l’UCAO-UUB, ce projet a besoin du soutien de tous afin d’atteindre ses objectifs.

N’Golo Barro a également invité la jeunesse, le gouvernement et toutes les personnes de bonne volonté à faciliter le travail des acteurs.

Agence d’information du Burkina

YS/ao/ba/no/wis

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