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Houet/Parenté à plaisanterie : Les Cascades plus le Kénédougou « contre » le Sud-Ouest 

Bobo-Dioulasso, (AIB)-L’Association « Cascades plus le Kénédougou contre le Sud-Ouest » (CKSO) a organisé, les 13 et 14 mai 2023 à Bobo-Dioulasso, la 3e édition de ses 48 heures sous le thème : « Mécanismes endogènes pour la promotion de la paix et de la cohésion sociale : l’exemple de la parenté à plaisanterie ».

Après les deux premières éditions à Ouagadougou en 2019 et en 2022, la parenté à plaisanterie a été magnifiée les 13 et 14 mai 2023 au Centre culturel René Fournier (centre Sénoufo) à Bobo-Dioulasso, à l’occasion des 48 heures de l’Association « Cascades plus le Kénédougou contre le Sud-Ouest » (CKSO).

Selon le président de l’Association CKSO, Djéou Palenfo, l’objectif est de promouvoir la parenté à plaisanterie et la mettre au service du vivre ensemble, de la cohésion sociale et de la paix.

Les 48 h ont été principalement ponctuées par une conférence publique et une rue marchande où ont été exposés différents mets locaux.

L’évènement a été placé sous le patronage du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, représenté par le Directeur régional en charge de la culture des Hauts-Bassins, Siaka Sanou.

« Je félicite CKSO pour l’organisation de cette édition qui se tient dans un contexte difficile. La résilience artistique et culturelle est au cœur de tous les débats », a soutenu le représentant du ministre.

Il a donc souhaité que cette initiative soit pérennisée en vue de transmettre ces valeurs de vivre ensemble aux générations futures.

La conférence publique a été animée par Dr Dramane Konaté qui a dit que les relations à plaisanterie regroupent la parenté et l’alliance à plaisanterie, leurs origines, et leur contribution à la prévention et la gestion des conflits.

« Les relations à plaisanterie jouent un rôle essentiel en ce sens qu’elles renforcent les liens intra et intercommunautaires et permettent de régler les conflits », a fait savoir Dr Konaté.

Il a regretté que la jeune génération ne connaisse pas forcément les préceptes prescrits au niveau de la parenté à plaisanterie, mais aussi des interdits et les tabous.

« La parenté à plaisanterie est un grand outil pour la cohésion sociale. Si cette valeur n’avait pas failli, certains phénomènes qui se passent actuellement n’allaient pas se produire », a, pour sa part, regretté le porte-parole des parrains, Seydou Konaté.

Agence d’information du Burkina

ASB/hb/bz

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