Sanguié: La vie reprend son droit dans la commune de Dassa

Dassa, 25 avril 2023(AIB)-Timidement mais sûrement, la vie a repris son cours normal à Dassa, depuis le mois de mars 2023. Et cela grâce aux FDS et aux VDP qui veillent au grain sur la sécurité des âmes qui y vivent. Constat.

 

Actuellement à Dassa, l’heure n’est plus à la désolation ni au sauve-qui-peut.

 

En effet, depuis le mois de mars, les habitants de cette bourgade située à 34 kms de Réo, qui avaient déserté les lieux pour cause d’assauts répétés des groupes armés terroristes (GAT), ont majoritairement regagné leur terroir.

Chaque jour qui se lève, les habitants retrouvent leurs habituelles occupations.

Le marché qui est situé au beau milieu du village est quelque peu animé grâce à des vendeuses de beignets, de galettes et de gâteaux.

Un peu devant, d’autres personnes ( vendeurs et acheteurs) s’agitent autour de gros tas de mangues.

Les boutiques et autres débits de boissons ne sont pas en reste.

Plus loin, un mécanicien sous son hangar se rend utile. C’est vrai que la fréquentation est encore timide mais l’on s’aperçoit que le secteur économique tente de se relancer comme il peut.

Après le marché, un peu plus à l’Ouest, se trouvent les services publics.

À la mairie située à moins d’un kilomètre du marché, le président de la délégation spéciale et ses collaborateurs sont sur place. Les bureaux sont ouverts et attendent d’éventuels usagers.

De la mairie, nous mettons le cap sur l’inspection primaire.

Le chef de la circonscription d’éducation de base, K. Pascal Ouédraogo, nous rassure que le travail a repris depuis le 17 avril aussi bien à l’inspection que dans les écoles à l’intérieur de Dassa.

À l’en croire, les autres écoles qui sont toujours fermées, vont reprendre du service.

Tout est mis en œuvre de concert avec les responsables des bureaux des parents d’élèves pour que les parents qui ont déjà regagné leurs domiciles puissent permettre à leurs enfants de reprendre le chemin de l’école.

La tâche n’est pas facile car les gens ont toujours la peur au ventre à cause de ce qu’ils ont subi lors des quatre attaques des GAT entre mi-décembre 2022 et fin février 2023.

Tout compte fait, tout n’est pas encore rose mais grâce à la présence des FDS et des VDP qui veillent au grain, la confiance et la résilience gagnent du terrain, a conclu M. Ouédraogo.

La boucle a été bouclée avec le centre de santé et de promotion sociale (CSPS). Là également, ça fonctionne. Quelques patients assis sur un banc, rentrent à tour de rôle pour la consultation.

Sur la route du retour, nous sommes tombés sur l’association Pointoua de Réo venue rendre une visite de courtoisie aux PDI de Dassa qui avaient aménagé entre temps à Réo.

Et Joseph Badolo, responsable de ladite association de se réjouir du fait que les PDI aient pu regagner leurs terres.

La plupart des PDI qui sont revenues à Dassa, relève-t-il, à qui nous avons rendu visite sont sereines et vaquent à leurs occupations.

Agence d’information du Burkina

PB/ata

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