Burkina-Administration-Relecture-Textes

Burkina : Le gouvernement examine deux projets de textes pour améliorer l’environnement du travail

Ouagadougou, 29 mars 2023 (AIB)- Le ministère en charge de la Fonction publique, a entamé mercredi, des échanges de 48 heures avec l’Unité d’action syndicale (UAS) et le patronat burkinabè, afin d’examiner deux projets de textes, devant améliorer l’environnement du travail au Burkina Faso.

Selon le Directeur de cabinet (DIRCAB) du ministre en charge de la Fonction publique, Mohamed Savadogo, la tenue de la Commission consultative du travail (CCT) traduit la vitalité et le dynamisme qui existent entre le gouvernement, les syndicats et le patronat burkinabè.

Pour lui, les deux projets de textes à savoir le projet de décret portant sur les conditions de travail des travailleurs des professions et branches d’activités non régies par une convention collective et celui de l’arrête conjoint portant nomination d’assesseurs des tribunaux du travail, seront examinés durant deux jours.

M. Savadogo s’exprimait mercredi à Ouagadougou, au cours de la cérémonie d’ouverture de la première session ordinaire de la Commission consultative du travail (CCT) de l’année 2023.

Le directeur de cabinet du ministère en charge du Travail a précisé que le premier texte, dès son adoption en 2010, a fait l’objet de récriminations des praticiens du droit du travail et des partenaires sociaux.

M. Savadogo a expliqué que cela est lié à l’inéquation de la grille de classification des emplois et de l’absence de grille salariale.

A l’en croire, le second texte sera examiné pour éviter une paralysie des tribunaux du travail au Burkina Faso.

Il a fait savoir que le gouvernent en collaboration avec le Bureau international du travail (BIT) a entamé la relecture des deux textes pour le bonheur des populations.

Pour le représentant du président du mois des centrales syndicales, Marcel Zanté, les échanges vont permettre d’améliorer les conditions de vie et de travail des travailleurs.

Pour M. Zanté, la rencontre consiste à mettre en place des textes pour régenter une partie du milieu du travail au Burkina Faso.

Selon le représentant du Conseil national du patronat burkinabè, Simon Sanou, la tenue de la CCT intervient dans un contexte sécuritaire difficile, où le pays a besoin du soutien de l’ensemble de ses filles et fils.

« Nous avons plus que jamais besoin de nous asseoir, de dialoguer, d’échanger autour de toutes les préoccupations, notamment celles du monde du travail, afin de bâtir ensemble la paix et la cohésion sociale », a-t-il confié.

M. Sanou a fait remarquer que l’Etat, à travers l’examen des deux textes, veille à l’amélioration continue des instruments juridiques et des institutions qui gouvernent le monde du travail.

Agence d’information du Burkina

No/dnk/ata

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!