Un cinéphile invite le FESPACO à l’auto-financement et à la prise en compte des nouveaux formats de diffusion
Ouagadougou 25 fév. 2023 (AIB)-Le cinéphile Boukary Sawadogo a invité le FESPACO à l’autofinancement et à prendre en compte, en plus des salles de ciné, les nouveaux formats de diffusion tels que les smartphones.
«Les nouveaux outils de l’information et de la communication ont mis à nu le format actuel du FESPACO car les gens ont les contenus sur leurs petits écrans et sur leurs téléphones portables à travers internet», a assuré le cinéphile Boukary Sawadogo dans un entretien à l’AIB.
M. Sawadogo propose la création de par le Fespaco, d’une télévision et d’une web-télévision qui feront la promotion du cinéma africain en général et des films en compétition en particulier, au-delà des traditionnelles salles de cinéma.
Cette télévision permettra également selon lui de mettre en lumière les acteurs de cinéma à travers la diffusion de grands reportages sur ces derniers sans oublier les scènes de tournage.
Il est convaincu que les recettes publicitaires permettront également de booster le volet économique de ce festival.
Boukary Sawadogo suggère aussi d’instaurer l’Etalon du public qui selon son opinion permettra la participation du public à travers des votes et dont les bénéfices permettront d’améliorer une fois de plus l’image du FESPACO.
Notons qu’il existe un prix du public au Fespaco.
Il a ajouté que ce festival doit se construire un nouveau siège d’un autre standing et sur un autre site avec des salles de spectacles, de projection et d’hébergement et ériger dans ledit siège une école qui forme dans les métiers du cinéma et de l’audiovisuel.
M. Sawadogo appelle donc le FESPACO à s’auto-financer afin de survivre à l’évolution du monde et à la concurrence des festivals de cinéma naissants.
La location des salles de spectacles, de projection et d’hébergement peuvent générer d’importantes recettes, assure le cinéphile.
Il dit être convaincu que la mise en œuvre de ces recommandations par le FESPACO lui permettra de voler de ses propres ailes.
Agence d’information du Burkina
KAR/ata
