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Houet : Les projets sur l’évaluation des moustiquaires imprégnées de nouvelle génération dressent leur bilan

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le Centre national de recherche et de formation sur le paludisme (CNRFP) a dressé le vendredi 17 février 2023 à Bobo-Dioulasso, le bilan et la restitution de la conduite des activités et des résultats des projets de recherche « New Net Project » (PNNET) et « AnteNatalCare » (ANC), sur l’évaluation des moustiquaires imprégnées de nouvelle génération.

Les projets « AnteNatalCare » (ANC) et « New Net Project » (PNNET) sur l’évaluation des moustiquaires imprégnées de nouvelle génération, lancés en juin 2019, ont pris fin en juillet 2022.

Afin de capitaliser les activités (études menées) de ces projets, le Centre national de recherche et de formation sur le paludisme (CNRFP) a organisé un atelier bilan, le vendredi 17 février 2023 à Bobo-Dioulasso.

La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été présidée par la Secrétaire générale de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté.

Elle a indiqué que le suivi de la résistance des vecteurs du paludisme aux insecticides au Burkina Faso, a montré qu’ils sont devenus insensibles aux insecticides utilisés pour l’imprégnation des moustiquaires conventionnés.

« Ce qui a amené les autorités sanitaires à opter pour un type nouveau de moustiquaires imprégnés appelés moustiquaires de nouvelle génération », a-t-elle poursuivi.

Ainsi, selon Mme Konaté, deux millions de moustiquaires de nouvelle génération ont été distribués dans des zones à forte résistance des régions des Hauts-Bassins, du Sud-Ouest et des Cascades en 2019.

La présidente de la cérémonie est convaincue que les résultats obtenus à partir des études des deux projets permettront la prise de décisions basées sur des évidences scientifiques afin de contribuer à la lutte contre le paludisme, voire son élimination.

L’investigateur principal des projets, Dr Adama Gansané, a laissé entendre que les études ont été menées tout au long de la durée de vie des moustiquaires, afin de voir leur impact sur le paludisme.

« Les études ont mobilisé plusieurs acteurs issus du CNRFP, des différentes formations sanitaires des districts concernés (Orodara, Banfora et Gaoua) et des acteurs externes », a-t-il indiqué.

Les résultats des études, à en croire Dr Adama Gansané, ont permis déjà de prendre des décisions au niveau mondial.

A titre d’exemple, il a évoqué des plaidoyers faits afin que les moustiquaires de première génération puissent être accessibles à tous ceux qui en ont besoin.

Le Burkina Faso n’est pas le seul pays impliqué dans ces deux projets. Il s’agit d’un consortium de 4 pays dont le Nigéria, le Mozambique et l’Ouganda.

Agence d’information du Burkina

ASB/hb/ho

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