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Le chef de la diplomatie malienne appelle à renforcer la libre circulation en Afrique

Ouagadougou, 9 fev.2023 (AIB)- Les Non-Africains circulent plus librement en Afrique que les Africains eux-mêmes, a indiqué jeudi à Ouagadougou le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, appelant à la mise en œuvre des engagements des pères fondateurs de l’Union Africaine notamment la libre circulation des personnes et des biens.

« Si nous regardons aujourd’hui au niveau de la libre circulation des personnes et des biens sur le continent, je pense que nous ne pouvons pas en être fiers. A l’échelle du continent si vous regardez, les Non–Africains circulent plus librement en Afrique que les Africains eux-mêmes », a indiqué le chef de la diplomatie malien Abdoulaye Diop.

Le chef de la diplomatie malien, Abdoulaye Diop, s’exprimait jeudi à Ouagadougou à l’issue d’une rencontre tripartite des ministres en charge des affaires étrangères du Burkina, du Mali et de la Guinée.

« Assurer la libre circulations, c’est un engagement auquel nos pays était dédié depuis les indépendance. Je crois qu’il n’est pas acceptable que plus de 60 ans après les indépendances, nous soyons là encore à discuter de ces questions », a-t-il ajouté.

Pour M. Diop la rencontre de Ouagadougou doit permettre de mettre en application ces engagements entre les trois pays afin de « permettre à nos populations de pouvoir se déplacer librement ».

Pour lui, des mesures administratives, des mesures de barrières tarifaires et non tarifaires, des tracasseries font que « nos citoyens qui sont sur les routes entre nos pays sont arnaqués au quotidien »,

« Nous sommes là pour servir ces citoyens. En tant que pouvoir politique nous pensons que nous avons les moyens nécessaires au niveau de nos trois chefs d’Etats qui sont engagés par rapport à cela, de pouvoir matérialiser et fluidifier ces échanges entre nos différents pays », a relevé le diplomate.

Pour lui, ces trois Etats doivent servir d’exemple au reste du continent.

«Si nous arrivons à avancer plus loin et plus vite entre nos trois Etats, je pense qu’il sera possible de pouvoir propager cette dynamique à l’échelle de la sous-région et même au-delà », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

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