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Arts contemporains

Le festival « Gnanamaya » pour inviter les Burkinabè à aller de l’avant

La 15e édition de la rencontre internationale d’Art contemporain dénommée « Gnanamaya » s’est déroulée du 23 au 27 janvier 2023 à la maison de la culture Anselme Titianma Sanon à Bobo-Dioulasso sous le thème « Envie et instant-vie ». La clôture de l’évènement a été marquée par une soirée de vernissage le vendredi 27 janvier dernier.

 

La 15e édition de la rencontre internationale d’arts contemporains, un festival d’arts plastiques et matériaux de récupération, dénommée « Gnanamaya », qui a débuté le 23 janvier dernier, a refermé ses portes. La cérémonie de clôture a eu lieu le vendredi 27 janvier 2023, par une soirée de vernissage, à la Maison de la culture Anselme Titianma Sanon à Bobo-Dioulasso. Organisée sous le thème : « Envie et instant-vie », selon son promoteur, Issouf Diéro, par ailleurs artiste-peintre et sculpteur, cette édition vise à donner envie aux Burkinabè d’aller de l’avant. M. Diéro a dit être satisfait du bilan de l’édition du festival qui a réuni des artistes, des journalistes culturels, des critiques d’art venus du Burkina Faso, du Bénin, du Mali, du Sénégal, de la Tunisie, de la France, d’Italie et de Belgique. « Nous avons réuni des acteurs de plus de 7 pays qui ont travaillé durant une semaine pour faire avancer l’art », s’est félicité Issouf Diéro. Cette 15e édition, a-t-il soutenu, a été ponctuée entre autres, par 5 jours de résidence de création, des formations, des conférences, des tables rondes et des masters class. Venue de la Tunisie, Ikram Ben Brahim, est spécialiste en théorie de l’art et critique d’art et directrice artistique de cette édition. A l’écouter, au total, 17 artistes participants nationaux et internationaux ont été enregistrés et ont exposé leurs pratiques et savoir-faire artistiques, suite à la résidence de 5 jours. Les œuvres exposées, a-t-elle fait savoir, sont composées de peintures, de sculptures, d’installations, de vidéos et de photographies. « Ces différentes créations, permettent de sentir une certaine africanité à travers le choix chromatique, et les sculptures réalisées à base de matériaux de récupération », a-t-elle affirmé. Et d’ajouter que « Gnanamaya » se voit cette année avec une nouvelle vie qui s’inscrit dans un esprit contemporain à travers l’articulation entre la pratique artistique et la théorie critique.

Alpha Sékou BARRY

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