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Confédération paysanne du Faso

Un atelier pour recenser les préoccupations des acteurs agricoles

La Confédération paysanne du Faso (CPF) organise, du 23 au 24 janvier 2023, à Bobo-Dioulasso, un atelier d’échanges avec les  organisations paysannes. Ces échanges visent à recueillir les préoccupations du monde paysan  afin de mieux les défendre auprès des décideurs.

La Confédération paysanne du Faso (CPF) et l’Association des agriculteurs français et développement international (AFDI) mettent en œuvre le projet « Paysans engagés dans l’évaluation des politiques sectorielles (PEPS) » financé par l’Union européenne. Ce projet a été  lancé le 26 janvier 2021 pour couvrir la période 2020-2023. Il vise à contribuer au renforcement des capacités de coordination, de redevabilité et de dialogue des organisations paysannes burkinabè dans la gouvernance des politiques de développement rural, des politiques sur le foncier, du mécanisme de distribution des intrants et équipements agricoles et des semences paysannes. L’atelier d’échange  et de dynamisation des cadres régionaux de concertation des organisations paysannes  qui se tient du 23 au 24 janvier 2023 à Bobo-Dioulasso s’inscrit dans le cadre de ce projet.  A l’ouverture de cette rencontre le 23 janvier 2023, le représentant de la CPF, Nikiebo N’kambi, par ailleurs président de l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB), a rappelé que l’atelier a pour objectifs de collecter les informations sur la campagne agricole et  sur la situation alimentaire. Cette rencontre vise également à réfléchir sur les mécanismes et modalités de redynamisation des cadres régionaux de concertation des organisations paysannes ainsi que de formuler des propositions et des actions pertinentes à l’endroit des décideurs. C’est pourquoi M. N’kambi a invité les participants à faire des propositions pertinentes qui serviront d’éléments de plaidoyers auprès des autorités afin de booster l’agriculture au Burkina-Faso. Le directeur régional de l’Agriculture des Hauts-Bassins, Romuald Ouedraogo, a salué cette initiative de la CPF car pour lui, les recommandations issues de ces échanges permettront de mieux orienter leurs interventions sur le terrain. Pour ce faire, les paysans, a fait savoir le président de la CPF, à s’engager pour la campagne sèche. L’Etat pour sa part, à l’entendre,  va apporter son appui en matériels agricoles et en intrants.

Adaman DRABO

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