Burkina : Le Burkina doit une reconnaissance aux agents de l’AIB pour les sacrifices consentis, (CSC)

 

Ouagadougou, 25 janv.2023 (AIB)-Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a estimé mercredi, que le Burkina Faso doit une reconnaissance aux agents de l’AIB, qui collectent présentement les informations à travers le pays, au péril parfois de leurs vies.

 

«Je tenais à vous encourager pour les efforts que vous faites. J’allais dire à la limite du sacrifice de votre vie parce que le terrain sur lequel, vous allez souvent, c’est là où les gens prennent souvent des balles.

 

Vous le faites pour la patrie, à l’image de ce que nos FDS et VDP font sur le front militaire. Il y a une reconnaissance que notre pays vous doit pour le sacrifice que vous faites. Je voudrais vous encourager. C’est vrai que vous dites que vous avez des difficultés, mais ne baissez pas les bras ! », a dit Abdoulazize Bamogo, aux travailleurs de l’AIB.

 

Le président du Conseil supérieur de la communication (CSC) s’exprimait mardi matin au siège de l’Agence d’information du Burkina (AIB), à laquelle il a réservée sa première visite-média, après sa prise de fonction le 23 décembre 2022.

 

Cette primeur, «n’est pas un hasard parce que je suis d’accord avec l’importance du travail que vous abattez à l’AIB, malgré ce contexte sécuritaire difficile de notre pays», a ajouté M. Bamogo.

 

Le président du CSC fait allusion aux régulières attaques terroristes que le Burkina subi depuis sept (07) ans dans plusieurs de ses localités, causant de nombreuses pertes en vies humaines, le déplacement de près de 1,8 millions de personnes et des milliers d’écoles et de centres de santé fermés.

 

«Je ne vois pas (au Burkina), un média qui a un réseau si étendu de correspondants pour quadriller notre pays. Dans ce contexte sécuritaire, où il y a des zones qui sont difficiles d’accès, le seul média professionnel qui nous donne la possibilité d’avoir l’information au sens professionnel (un travail de collecte et de traitement professionnel partout au Burkina), c’est l’AIB.

 

Si par exemple aujourd’hui, l’AIB arrivait à être bloquée, on perd au plan national, cette capacité de connaître la réalité sur l’ensemble de notre territoire», a affirmé Abdoulaziz Bamogo.

 

Selon M. Bamogo, les agents de l’AIB se doivent de continuer à travailler pendant un bout de temps, malgré les difficultés d’équipements et autres, parce que pour l’instant, les ressources financières vont prioritairement à la conquête et à la restauration de l’intégrité territoriale.

 

Toutefois, il a promis de prendre l’AIB en compte dans son double agenda d’accompagner d’une part, les médias professionnels dans la production d’une information de qualité et d’autres parts, les citoyens dans la saine animation des réseaux sociaux.

 

En rappel, l’Agence d’information du Burkina (AIB) a été créée le 27 mai 1964 par un décret signé par Feu président Maurice Yaméogo.

 

Elle a pour missions de collecter et de traiter l’information, de combler le gap informationnel entre les villes et les campagnes et de véhiculer une image objective du Burkina Faso à l’extérieur.

 

Cependant, de nombreuses difficultés font que l’AIB n’arrive pas pour le moment à remplir convenablement ces missions à elle confiées aux lendemains des indépendances.

Agence d’information du Burkina

ATA/kr/hb/ata

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