Burkina-Corruption-Journée

 

Passoré/REN-LAC : La section provinciale célèbre les journées nationales de refus à la corruption

 

Yako, (AIB)-La section provinciale du Réseau national de lutte anti-corruption (RENLAC) du Passoré, a animé le samedi 3 décembre 2022 à Yako, un grand panel sur des thématiques liées à la lutte contre la corruption au Burkina Faso.

 

« Corruption et tourisme : quelles perspectives. », c’est sous ce thème que s’est tenue la 17e édition de l’année 2022 des journées nationales de refus à la corruption au Burkina Faso.

A Yako, chef-lieu de la province du Passoré, l’évènement a été marqué par une série d’activités dont un grand panel en lien avec l’état actuel de la corruption au Burkina Faso.

 

Deux communications ainsi que des échanges ont meublé le déroulement dudit panel.

 

La première communication présentée par le Substitut du procureur du Faso, Benoit Kaboré, a porté sur le thème : « L’arsenal juridique et institutionnel de lutte contre la grande corruption et les crimes organisés au Burkina Faso ».

 

Le Magistrat Kaboré a expliqué aux participants les notions de « corruption », de « grande corruption » et de «crime organisé ».

 

La deuxième communication a été livrée par le Trésorier régional du comité régional anti-corruption (CRAC) du Nord, Nébila Bationo.

 

Dans sa présentation, il a présenté les missions du REN-LAC, des manifestations de la corruption, du lien entre terrorisme et tourisme ainsi que du rôle des acteurs dans la lutte contre le phénomène dans un contexte d’insécurité.

 

Selon lui, le phénomène de la corruption et les crimes organisés, ont été depuis longtemps banalisés au Burkina Faso.

 

Selon lui, cela a occasionné l’enrichissement illicite de certains hommes politiques du pays.

 

M. Bationo a par ailleurs indiqué que la lutte contre le terrorisme passe nécessairement par celle de la corruption.

 

« La nécessité d’une sincère implication de l’Etat ainsi que les citoyens dans la lutte contre le phénomène », a-t-il indiqué.

 

Il a ajouté avec regret que la corruption au sein d’une armée est un facteur très néfaste dans la lutte contre le phénomène du terrorisme.

 

Le substitut du procureur du Faso, a apprécié la pertinence du thème retenu qui cadre bien avec le contexte sécuritaire du pays.

 

Il a invité les citoyens à abandonner tout acte entrant dans le cadre de la corruption dans leur environnement.

 

M. Kaboré a estimé que la bonne gouvernance pourrait l’une des solutions efficaces à la lutte contre la corruption et le terrorisme.

 

« La corruption et les crimes organisés relèvent de la défaillance de l’Etat et surtout de l’insuffisances des lois en la matière », a-t-il dit.

 

Il a conclu en suggérant que l’Etat s’implique plus sérieusement dans l’éradication des deux fléaux en encourageant les structures et organisations de la société civile dans la lutte contre le terrorisme.

 

Le Magistrat a invité les citoyens à cultiver l’honnêteté et la loyauté dans leurs œuvres quotidiennes.

 

En marge du panel, des rencontres autour de thé-débats sur le thème ont été organisées.

 

La 17e édition des journées nationales de refus à la corruption (JNRC) se tiennent du 1er au 9 décembre 2022.

 

Agence d’information du Burkina

ZES/hb/ata

 

 

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