Burkina-Environnement-Projet-Clôture

Ioba : Un Projet sur la diversité biologique clos ses activités

Dano, (AIB)- L’ONG NATURAMA a organisé un atelier de clôture, le mardi 15 novembre 2022 à Dano, les activités du Projet d’appui à la diversité biologique et à l’économie verte ‘’Birds, Bees and Business’’ (PADEV-BBB), aux différentes parties prenantes dans la province du Ioba.

La tenue de cet atelier vise à présenter le bilan de mise en œuvre des activités du Projet d’appui à la diversité biologique et à l’économie verte ‘’Birds, Bees and Business’’ (PADEV-BBB), en français (Oiseaux, Abeilles et Affaires), aux différentes parties prenantes dans la province du Ioba.

Ce projet dont le lancement a eu lieu le 15 octobre 2019 prendra fin le 31 décembre 2022. Il couvre les communes de Dano, Guéguéré, Koper et Oronkua.

L’atelier a permis de présenter les résultats atteints par la composante paysage du Projet BBB et les difficultés rencontrées par les partenaires de mise en œuvre.

De façon synthétique les acquis du projet PADEV-BBB ont été présentés aux parties prenantes ainsi que des échanges avec les bénéficiaires sur les modalités opérationnelles et locales de consolidation des acquis du projet BBB dans la province du Ioba.

Ce conclave a offert l’opportunité de clôturer officiellement les activités de la composante paysage du projet dans le Ioba.

Le projet BBB a été développé pour freiner la dégradation accélérée des ressources naturelles au Burkina Faso.

Ces initiateurs sont ICCO Partie de Cordaid et Vogelbescherming des Pays-Bas et financé par la National Postcode Lotterij.

Il vise essentiellement le renforcement des capacités des communautés rurales de la zone de karité pour une meilleure gestion des paysages naturels inclusifs.

Ce qui offre des moyens de subsistance et des habitats durables aux oiseaux migrateurs terrestres dans les provinces du Ioba , du Nahouri, de la Sissili et du Ziro.

L’ONG NATURAMA est chargé de la mise en œuvre de la composante «Aménagement de paysage mosaïque» qui a mis l’accent sur la formation des producteurs en matière de la restauration de l’environnement et de bonnes pratiques agricoles.

C’est dans cette optique que le projet a été exécuté à travers une approche qui combine le bien-être des populations, la sauvegarde de l’environnement et la création de revenus pour les communautés rurales.

En effet, des acquis ont été engrangés au cours de la période du projet. Les diagnostics ont permis de faire la synthèse des facteurs anthropiques de dégradation des ressources forestières au Ioba comme les défriches, les feux de brousse, le surpâturage, l’exploitation incontrôlée des produits forestiers et surtout l’orpaillage.

Pour contribuer aux réponses face à ces problématiques, des recherches sur le suivi des oiseaux et leurs habitats ont été réalisées.

En plus, l’appui à la gestion des parcs agroforestiers et des espaces de conservation a été effectué sans oublier le renforcement des capacités des partenaires et des communautés.

On peut citer entre autre la production et le reboisement de 141.750 plants de 08 espèces différentes par les bénéficiaires.

Le projet a tout de même rencontré des difficultés liées à l’avènement de la COVID-19 et à la situation sécuritaire.

Toutes les activités prévues dans la composante ont été réalisées d’où un taux de réalisation financier de 100%.

Le coût total de la composante paysage s’élève à 111 236 360 F CFA.

La poursuite du processus de sécurisation et d’aménagement des espaces de conservation et celle de l’accompagnement des partenaires locaux sont les défis à relever.

En perspective, il faut l’implication des autorités et des services techniques pour la mobilisation des ressources et la mise à l’échelle.

Pour le Directeur exécutif de l’ONG NATURAMA, Idrissa Zèba, la mise en œuvre du projet PADEV va sans nul doute freiner l’avancée du désert et diminuer les effets du changement climatique.

Il a remercié les partenaires et les bénéficiaires notamment la Fédération des associations pour le développement et l’épanouissement de la femme au sud-ouest (FADEFDO), pour leur engagement en faveur de la sauvegarde de l’environnement.

Le 1er vice-président de la délégation spéciale communale de Dano, Aristide Dabiré, s’est réjoui de la couverture de sa commune par le projet BBB.

Pour lui, la sécurisation des réserves forestières est un atout dans la lutte contre la désertification.

Quant au Secrétaire général de la province du Ioba, André Lankoandé, le Ioba à l’instar des autres provinces est soumis aux effets du changement climatique.

M. Lankoandé a poursuivi qu’il faut ajouter la forte pression de l’homme sur les ressources naturelles et la baisse constante de la fertilité des sols.

« C’est pourquoi, l’intervention du projet est salutaire », a souligné le secrétaire général de la province.

Avant de déclarer clos le PADEV-BBB dans le Ioba, il a invité les bénéficiaires à s’approprier les acquis du projet tout en les consolidant pour une réelle conservation de la biodiversité.

Agence d’information du Burkina

SZ/hb/az

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!