Situation sécuritaire nationale

La potion de l’Institut Martin Luther King

L’Institut Martin Luther King d’études politiques a organisé une conférence de presse, le vendredi 11 novembre 2022, à Bobo-Dioulasso. Ladite conférence a porté sur la situation sécuritaire et sociopolitique au Burkina Faso.

 

L’Institut Martin Luther King d’études politiques n’est pas indifférent à la crise sécuritaire que traverse le Burkina Faso. Comme solutions, il propose notamment, de reconstruire une idéologie active de l’unité nationale, de refonder « sans attendre » l’armée nationale et d’adopter une approche de guerre de victoire axée sur des objectifs journaliers, hebdomadaires, mensuels et annuels de reconquête. A cela, s’ajoutent la nécessité d’une gouvernance participative et inclusive pour chaque citoyen burkinabè, la formation massive des citoyens en art martial et l’assainissement radical du jeu politique. Ces propositions ont été faites au cours d’une conférence de presse, le vendredi 11 novembre 2022 à Bobo-Dioulasso.

Selon le Directeur exécutif de l’Institut, Idrissa Diarra, ces solutions découlent d’un diagnostic de sa structure sur la situation sécuritaire du Burkina Faso. Le Burkina Faso, a-t-il expliqué, vit actuellement une guerre interne d’occupation. « La vision malicieuse de cette guerre pour l’ennemi est de déstructurer l’Etat et faire disparaitre le sentiment national pour régner en maître absolu », a affirmé M. Diarra. Comme autre point du diagnostic, les conférenciers ont pointé du doigt les tares que traine l’armée burkinabè. « Notre armée est malade et porte un gène congénital qui la prédispose à faire des coups d’État », a fait remarquer Idrissa Diarra. L’individualisme galopant, l’égoïsme généralisé et la recherche effrénée du gain matériel et financier, l’exclusion et l’inexploitation institutionnelle des potentiels d’innovation sont entre autres germes de cette crise de la société burkinabè, foi du Directeur exécutif de l’Institut Martin Luther King d’études politiques.

Est-il réaliste de former les populations à l’art martial ? Qu’est-ce qui est à mettre à l’actif de l’institut depuis sa création ? Telles sont des questions posées par les journalistes. A la première question, Idrissa Diarra dit être convaincu de l’efficacité de la méthode proposée. Quant à la deuxième question, il a laissé entendre que l’institut mène des réflexions et fait des déclarations sur des sujets nationaux voire internationaux.

Alpha Sékou BARRY

alphasekoubarry@gmail.com

Niessan KINI

(Stagiaire)

 

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