Situation nationale
Une OSC appelle à éviter le langage des armes
Le Conseil national des associations pour la promotion de l’entreprenariat (CNAPE) qui a animé, le dimanche 1er octobre 2022, une conférence de presse à Bobo-Dioulasso. A l’Occasion, l’Organisation de la société civile (OSC), pour aller l’armée au dialogue en son sein.
Le coup d’Etat de janvier dernier a porté un coup dur aux activités des entreprises. La situation que traverse le Burkina Faso, avec les frictions au sein du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), depuis le 30 septembre 2022, inquiète « sérieusement » le Conseil national des associations pour la promotion de l’entreprenariat (CNAPE) qui a animé, le dimanche 1er octobre, une conférence de presse à Bobo-Dioulasso. A l’occasion, le président national du CNAPE, Mamadou Nabzan Traoré, a appelé à l’apaisement des cœurs, à la retenue et au dialogue entre frères d’armes dans un pays déjà fragilisé par le terrorisme. « Nous interpellons les autorités coutumières et religieuses, toute la population entière, à agir dans le sens de faciliter le dialogue entre les frères d’armes pour une unité au sein des Forces armées nationales et le bien du Burkina Faso », a-t-il lancé. Mamadou Traoré a donc invité les frères d’armes à privilégier le dialogue au lieu du langage des armes, « dans l’intérêt supérieur de la Nation ». « Pour aboutir à ce dialogue et à une sortie de crise réussie, nous demandons la dissolution du MPSR qui est l’une des causes de cette crise », a même souhaité le CNAPE.
Est-ce une conférence de presse de soutien au capitaine Ibrahim Traoré qui porte le même patronyme que vous ? Pourquoi dissoudre le MPSR ? Quelle structure proposez-vous pour diriger la transition ? A ces questions de la presse, le président du CNAPE a signifié qu’il a connu le capitaine Ibrahim Traoré sur les réseaux sociaux au même moment que les autres Burkinabè. « Il faut dissoudre le MPSR parce que ce sont les dissensions internes qui sont à l’origine des problèmes actuels. Même si le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba s’en va, s’il y a toujours des cassures, rien n’est évident. Il faut convoquer les forces vives de la Nation qui vont désigner une structure qui va conduire la transition », a-t-il répondu.
JMT