Burkina-Formation-Métier

Formation aux métiers : 97 femmes formées aux métiers prêtes pour s’installer

Zorgho, 1er septembre 2022(AIB)- 97 femmes des villages impactés par la mine de Sanbrado ont été formées à divers métiers. Ces femmes ont reçu le 1er septembre 2022 à Sanbrado, des attestations et des kits d’installation marquant la fin de leur formation, au cours d’une cérémonie présidée par le haut-commissaire du Ganzourgou, Aminata Sorgho/ Gouba.

Du 15 février au 15 août 2022, 97 femmes des villages impactés par le projet aurifère de Sanbrado ont été formées aux métiers de teinture, de la couture et du tissage à Sanbrado. Soit 25 femmes en couture pendant 3 semaines, 28 femmes en teinture pendant 3 mois et 44 en couture durant tous les 6 mois.

La formation en teinture et au tissage a été confiée à l’Association cri de cœur pour l’équité et le développement (ACCED) et la couture à l’Association Wendpanga des couturiers de Nédogo (AWCN). Le coût global de la formation et des kits d’installation est estimé à 44 millions 740 mille FCFA et financé par la Société des mines de Sanbrado (SOMISA).

La cérémonie de fin de formation a mobilisé les autorités administratives de la province, les agents de la mine et les populations de Sanbrado. Elle a été marquée par des allocutions, la remise d’attestations et de kits d’installations aux bénéficiaires et la visite guidée des productions des femmes.

Tour à tour, les représentantes des bénéficiaires de chaque section de la formation ont témoigné leur gratitude aux autorités de la mine pour l’initiative. Elles ont dit ce qu’elles ont pu acquérir comme compétence au cours de la formation et ont salué la disponibilité, la patience et le sens d’écoute des formateurs. Comme Jacqueline Kologo, elles ont pris l’engagement de mettre en pratique les connaissances acquises. « Je vais utiliser cette formation pour réussir dans la vie et aider les autres femmes à devenir comme moi » a-t-elle dit.

Le président de l’Association Wendpanga des couturiers de Nédogo (AWCN), responsable de la formation en coupe couture, Barkwendé Pisporé, et le secrétaire exécutif de l’ACCED, Dimbessida Augustin Kaboré, responsable de la formation en teinture et en tissage, ont tous témoigné de l’aptitude des apprenantes à produire des effets de belle facture. Ils ont tous remercié SOMISA pour la confiance placée en eux pour conduire ces formations. Chacun a invité ses apprenantes à la mise en pratique des acquis et au perfectionnement pour tirer meilleur profit de leurs métiers.

Pour le représentant de SOMISA, Elie Ouédraogo, cette activité s’inscrit dans le cadre de la responsabilité sociétale de la mine. A travers ces formations, la SOMISA entend contribuer à l’autonomisation économique de la femme. A l’en croire, ces 97 femmes viennent s’ajouter aux 65 autres formées en 2021, soit un total de 162 femmes formées à ces métiers actuellement. Le souhait de la mine, selon la coordonnatrice développement communautaire de SOMISA, Mme Adeline Bondé/ Kologo, est de voir à la fin des formations des femmes épanouies socialement et financièrement, installées à leur propre compte et qui créent des emplois dans leur entourage.

Pour cela, SOMISA offre aux bénéficiaires des kits d’installations composés, entre autres, de machines à coudre et accessoires pour les couturières, du tissu, des bassines, des seaux pour les teinturières, des métiers à tisser et des fils pour les tisseuses.

M. Ouédraogo les a invitées à en faire bon usage et les a rassurées de l’ambition de SOMISA de les organiser en coopératives pour les dynamiser et faciliter l’écoulement de leurs productions.

Le directeur provincial en charge de la jeunesse du Ganzourgou, Sayouba Ouédraogo a remercié SOMISA pour l’initiative répétée. Il a félicité les femmes et a dit sa disponibilité à les accompagner dans leurs démarches de projet.

Le Haut-commissaire, Mme Aminata Sorgho/ Gouba a salué la SOMISA dont les différentes contributions, selon elle, réduisent significativement la souffrance des communautés. Elle a félicité les femmes et les a invitées à mettre en pratique les connaissances acquises. Elle a plaidé auprès de SOMISA pour la prise en compte des femmes qui n’ont pas eu la chance de bénéficier de cette formation.

Agence d’information du Burkina

MS/ab/ata

 

 

 

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