22e Journée mondiale du refugié
Un reboisement pour marquer l’événement
Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a initié, le 18 juin 2022 à Bobo-Dioulasso, une plantation d’arbres. Cette activité s’inscrit dans le cadre de la commémoration de la 22e Journée mondiale du réfugié.
Ce sont une centaine de plants de cinq espèces qui ont été mis en terre ce samedi 18 juin 2022 à Bobo-Dioulasso, tout au long du Boulevard Châlons-en-Champagne, dans le cadre de la 22e Journée mondiale du réfugié. Les autorités régionales et communales accompagnées de nombreux réfugiés et des institutions en charge des personnes réfugiées ont pris part à cette opération qui constitue la première activité de la journée dédiée aux réfugiés dans la ville de Sya. A l’occasion, le haut-commissaire du Houet, en charge de l’expédition des affaires courantes de la commune de Bobo-Dioulasso, Lamine Soulama, a loué la tenue de la commémoration dans la ville de Bobo-Dioulasso. Quant au conseiller technique du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur, Evelyne Ilboudo, elle a salué la mobilisation qui témoigne, selon elle, de l’importance que chacun accorde à la question de l’environnement, du reboisement et à l’amélioration continue du cadre de vie. Pour le secrétaire permanent de la Commission nationale des réfugiés, Oumarou Kologo, le reboisement a pour but de renforcer la cohabitation entre les réfugiés et les populations d’accueil, et répond à la thématique de la commémoration de la journée, car pour lui, il ne peut y avoir la sécurité sans arbre, sans nourriture et sans environnement. Ce sont près de 1 800 réfugiés et demandeurs d’asile qui vivent dans la cité de Sya. A en croire le chef de bureau de Haut-commissariat des réfugiés (HCR) à Bobo, Tony Tumagu, la cohabitation entre réfugiés et populations autochtones se passe sans accroc. Une affirmation confirmée par la présidente des réfugiés maliens à Bobo-Dioulasso, Fatoumata Moussa Welette, qui a loué l’attention que les autorités régionales et les structures en charge de la gestion des réfugiés leur porte.
Adaman DRABO
Fatoumata Raïssatou TOE
(Stagiaire)
