Salet academy, 1re édition
Des étudiants annoncent le Christ par le slam et le rap
La finale de la première édition de concours de slam et de rap, dénommé « Salet Academy » s’est tenue, le samedi 4 juin 2022 à Bobo-Dioulasso. Avec plus de 30 candidats au casting, ce 8 candidats, dont 4 par catégorie, qui ont eu le privilège d’être devant les membres du jury pour la finale.
Passer par le rap et le slam pour annoncer le Christ ; tel est l’objectif que se sont fixés les organisateurs du concours de rap et de slam, Salet academy. Avec plus d’une trentaine de candidats au casting de la 1re édition, seulement huit ont été retenus pour la finale, le samedi 4 juin 2022, dont quatre candidats par catégorie (slam et rap). Composés majoritairement d’étudiants, venus de divers établissements d’enseignement supérieur de la ville de Bobo-Dioulasso, tous les candidats sont passés par le micro pour la conquête de la première place.
A l’issue des prestations dont les textes ont porté sur la parole biblique, dans la catégorie rap, c’est Abdoul Aziz Sanou dit Batchana, en 1re année de Communication d’entreprise à l’Université Nazi Boni, qui s’est hissé à la 1re place. Au titre de la catégorie slam, c’est l’étudiant en 1re année de Lettres modernes de la même université, Sanou Alban Francis, qui l’emporte. Les deux vainqueurs ont reçu chacun une attestation, des kits, 70 000 F CFA et un trophée.
Pour Abdoul Aziz Sanou dit Batchana, ce sont des sentiments de joie qui l’animent. « Aucun candidat ne peut se plaindre de l’organisation. Pour une première, c’est une belle réussite pour nous. Je suis content de ses distinctions, et c’est maintenant un défi pour moi de continuer dans la même direction », a indiqué Batchana d’un air satisfait. Même sentiment de satisfaction du président du comité d’organisation, Grégoire Ouédraogo, qui s’est surtout réjoui de la mobilisation
. « Pour une première édition, je suis très satisfait de la tenue de cet évènement, qui consiste à passer par le rap et le slam pour adoucir les mœurs. Cette réussite, nous la devons, et aux candidats, et au couple Sanou qui a été notre parrain », s’est satisfait M. Ouédraogo.
Sosthène SOMBIE
(Stagiaire)
