Réconciliation nationale et paix sociale

Le gouvernement prend langue avec les religieux et coutumiers de Bobo

Le ministre d’Etat Chargé de la          Cohésion sociale et de la Réconciliation nationale, Yéro Boly, et son homologue des Affaires religieuses et coutumières, Issaka Sourwema, ont rencontré les religieux et quelques responsables coutumiers, le vendredi 27 mai 2022 à Bobo-Dioulasso. Cette visite du gouvernement se veut une prise de contact.

 

Le ministre d’Etat auprès du président du Faso, chargé de la Cohésion sociale et de la Réconciliation nationale, Yéro Boly, et son homologue des Affaires religieuses et coutumières, Issaka Sourwema, ont séjourné à Bobo-Dioulasso, le vendredi 27 mai 2022, rencontrant les religieux et coutumier de la ville. Selon le ministre d’Etat, la rencontre avec les religieux a pour but de leur témoigner la reconnaissance pour tout ce qu’ils font pour consolider la cohésion sociale au Burkina Faso. « Nous sommes venus pour les encourager pour ce qu’ils ont fait et les solliciter à prêcher toujours pour le vivre ensemble et une consolidation du tissu social», a-t-il déclaré. Pour Yéro Boly, le pays des Hommes intègre traverse aujourd’hui une situation exceptionnelle, et a  donc besoin des leaders religieux. Le ministre des Affaires religieuses et coutumières, Issiaka Sourwema, a quant à lui, expliqué la genèse de son département. Le ministère, a-t-il fait savoir, est l’aboutissement d’un processus qui a commencé en 2012 à l’occasion du Forum national sur la laïcité d’où, à l’en croire, sont sorties, trois recommandations « fortes ». Il s’agit, a-t-il cité, de l’institution d’une journée des communautés religieuses, la création d’un observatoire des faits religieux et la création d’un ministère en charge des questions religieuses et coutumières. Les missions du ministère, a insisté Issaka Sourwema, consistent à travailler pour que sur le plan du droit positif il y ait une loi qui concerne les libertés religieuses au Burkina Faso et prévoir et suivre sa mise en œuvre, en plus d’un statut pour les chefs coutumiers.

Le porte-parole des leaders religieux rencontrés, Mgr Paul Ouédraogo, a rassuré de la disponibilité des religieux dans la quête de la paix et la cohésion sociale. « Tous les services dont nous seront capables de rendre pour consolider la cohésion sociale, nous les rendrons », a-t-il promis. Il a, à l’occasion, rappelé que la spécificité des religieux est de prier, et que le principal acteur pour résoudre cette crise reste Dieu. « Nous nous adressons d’abord à Dieu pour lui confier nos soucis et nos difficultés et nous prions également pour les décideurs pour que dans la cohésion nous puissions nous donner la main pour notre pays », a lancé l’archevêque de Bobo-Dioulasso. Pour lui, les générations actuelles ont le devoir non seulement de restaurer le pays, mais aussi de transmettre un pays de paix à  la génération future. Plus tard dans la journée, la délégation ministérielle a rendu une visite de courtoisie à quelques responsables coutumiers dans la cité de Sya dont le chef de canton, le chef peuhl, la chefferie de Dagasso et le « Golotigui ».

Alpha Sékou BARRY

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